La stabilisation automatique est un concept keynésien, parfois appelé « flexibilité incorporée » qui reflète la capacité des finances publiques à atténuer les conséquences des chocs sur l'activité. Un dispositif déjà en place tend à amortir les variations autonomes de la demande ou de l'offre agrégée, dans un sens ou l'autre. Plus généralement, la stabilisation automatique entraîne l'atténuation de la volatilité du PIB. Les stabilisateurs ne modifient pas les moyennes mais réduisent les variations.
Automatique signifie spontanée, endogène, sans discussion ni choix discrétionnaire ni adoption de nouveaux textes : la politique budgétaire est supposée constante.
[...] Plus généralement, la stabilisation automatique entraîne l'atténuation de la volatilité du PIB. Les stabilisateurs ne modifient pas les moyennes mais réduisent les variations. Automatique signifie spontanée, endogène, sans discussion ni choix discrétionnaire ni adoption de nouveaux textes : la politique budgétaire est supposée constante. Mécanismes 1. pour un choc positif de la demande : Production↑ Consommation↑⇒ Recettes fiscales (TVA et IS dans ce cas) Chômage↓⇒ Prestations sociales Soit un ralentissement de la croissance Pour un choc négatif de la demande : Si une assurance-chômage existe : Production↓⇒ Chômage Prestations sociales↑⇒ Consommation↑ Soit atténuation de la récession. [...]
[...] Utilité controversée : les stabilisateurs sont parfois considérés comme néfastes pour l'économie car le PIB ne peut pas se rajuster à son nouveau potentiel (Blanchard (2000), Commission européenne (2001, Barrel (2003)). Exemple La France serait un des pays européens les plus sensibles à cause des impôts élevés : stabilisation de 23% après un choc de consommation, de 13% pour un choc de productivité. Bibliographie Espinoza R., Les stabilisateurs économiques en France, http://users.ox.ac.uk/~chri2045/stabilisateurs.pdf Solow, Peut-on recourir à la politique budgétaire ? Est-ce souhaitable Revue de l'OFCE, octobre 2002. [...]
[...] Les stabilisateurs seraient préférables aux politiques discrétionnaires qui sont soumises aux décisions à court terme des élus politiques. Efficacité variable Les stabilisateurs deviennent inefficaces avec le temps et mécaniquement ne sont pas suffisants. La sensibilité diffère selon l'origine des chocs. Ainsi, les recettes TVA varient plus et stabilisent mieux un choc portant sur la consommation des ménages que sur la hausse des exportations. Mécanismes contrecarrant les stabilisateurs : o Les anticipations peuvent également bloquer les stabilisateurs : les agents économiques savent désormais que les déficits publics d'aujourd'hui sont les impôts de demain (Barro). [...]
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