En grande part détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, l'infrastructure industrielle de la Biélorussie a été entièrement remodelée au lendemain de celle-ci en vue de son intégration au système économique de l'URSS. Les planificateurs soviétiques souhaitant faire de ce pays martyr un modèle de l'économie socialiste en développement. C'est là une des explications de la relative richesse de cette République, qui avait pendant le communisme le plus haut niveau de vie de toute l'Union avec les pays baltes.
En 1997, selon les données officielles, contestées par les opposants de Loukachenko, l'économie de la Biélorussie apparaît comme étonnamment prospère et même performante : le taux de croissance, déjà en hausse en 1996 (2,6 %), atteint en 1997: 10 %, et 12 % entre janvier et août 1998. Mais la croissance du PIB s'accompagne d'un retour de l'inflation qui passe de 53 % en 1996 à 65 % en 1997, imputable semble-t-il à l'abandon de la politique restrictive introduite à la fin de 1995. D'autre part, en février 1997, le taux de change a chuté d'environ 30 %, et le président Loukachenko a ordonné à son ministre de le faire remonter...
[...] Il semble que les produits industriels ne s'entassent plus dans les entrepôts, comme c'était le cas jusqu'à la mi-1996 et, en 1997, et les ventes se seraient même accrues plus vite que la production. Une partie de cette progression pourrait s'expliquer par les accords de troc consentis par la Russie en paiement de la dette énergétique, mais il n'est pas du tout certain que cette dernière accepte de reconduire cette forme de paiement. [...]
[...] Les branches industrielles traditionnelles (bois, cuir, textile, agroalimentaire) et lourdes (matériel de construction, constructions métalliques, armement) sont présentes à Grodno, Baranovitchi, Brest, Vitebsk, Dovsk. Les branches modernes (équipements de transport, équipements agricoles, électronique, électroménager) sont localisées surtout dans les grandes villes: Minsk, Vitebsk, Gomel, Orcha, Dobrouisk. L'industrie reste tributaire de l'extérieur, surtout de la Russie, car les ressources locales manquent, à l'exception de la tourbe millions de tonnes). On exploite néanmoins le sel, la potasse, les phosphorites et de faibles quantités d'hydrocarbures. [...]
[...] Sa population est éduquée il y a moins de d'analphabètes les coûts salariaux sont faibles et sa position de carrefour géographique fait en sorte que la majeure partie du transit ouest-européen à destination de la Russie passe par lui. La main d'œuvre est hautement qualifiée. La performance économique du pays demeure faible; les retards dans le paiement des salaires et des pensions continuent de poser un problème. Les retards dans le versement des salaires concernent actuellement plus d'un million de personnes. Les programmes de privatisation sont au point mort. [...]
[...] Les planificateurs soviétiques souhaitant faire de ce pays martyr un modèle de l'économie socialiste en développement. C'est là une des explications de la relative richesse de cette République, qui avait pendant le communisme le plus haut niveau de vie de toute l'Union avec les pays baltes. En 1997, selon les données officielles, contestées par les opposants de Loukachenko, l'économie de la Biélorussie apparaît comme étonnamment prospère et même performante : le taux de croissance, déjà en hausse en 1996 atteint en et entre janvier et août 1998. [...]
[...] La structure de la production végétale permet le développement d'un secteur zootechnique intensif (porcs, bovins, élevés dans de grands «combinats»). La culture du lin et des pommes de terre a gravement pâti de la catastrophe de Tchernobyl, dont le site est proche de la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie. Cette catastrophe a rendu inutilisables plus d'un cinquième (voire d'avantage) des terres agricoles et nécessité le déplacement de plusieurs milliers de personnes. L'agriculture est toujours dominée par la dualité caractéristique de l'ère soviétique, les kolkhozes (fermes collectives) et sovkhozes (fermes d'Etat) sont sous la control de l'Etat. [...]
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