Joseph Aloïs Schumpeter, économiste autrichien est né en 1873 et mort en 1950 aux Etats-Unis. Il fut considéré comme une hérétique par rapport à ses maîtres de l'école de Vienne, car il secouait les habitudes de pensée des néoclassiques. S'il demeure l'un des plus grands économistes du XXe siècle, il reste très peu connu du grand public, plongé qu'il est dans l'ombre de Keynes son contemporain. Pour Schumpeter, et c'est là son idée principale, sans innovation, l'économie reste stationnaire. Il a donné d'importantes contributions sur l'entrepreneur, l'innovation et la croissance ; comprendre le rôle de l'innovation dans l'économie équivaut à comprendre les relations qui lient ces trois notions. La thèse de Schumpeter est que l'évolution économique provoquée par l'innovation ne se déroule pas sur un rythme linéaire et régulier, mais en suivant, à l'intérieur d'un cycle, une alternance de phases d'expansion, de crises et de récession, puis une alternance de cycles.
A l'origine, on a le circuit stationnaire, produit par la théorie de Walras, (l'équilibre économique générale) : un processus où les activités sont identiques à chaque période, ce qui explique des interdépendances économiques. Une dynamique nécessaire pour expliquer les lois du changement. Cette dynamique, Schumpeter en voit le principe dans l'action de l'entrepreneur.
[...] Cette dynamique, Schumpeter en voit le principe dans l'action de l'entrepreneur. Tout entrepreneur doit innover s'il veut se maintenir sur le marché et, pour cela, doit toujours être sur la brèche à inventer un produit nouveau qu'il va vendre. L'innovation n'est ni de la découverte ni de l'invention mais un produit nouveau commercialisé, c'est-à-dire qui a fait l'effort d'être accepté et acheté par la société. L'innovation n'implique pas nécessairement une invention. Une innovation en pousse une autre, ce que Schumpeter appelle la destruction créatrice : ce qui est périmé est remplacé. [...]
[...] Pour Schumpeter, et c'est là son idée principale, sans innovation, l'économie reste stationnaire. Il a donné d'importantes contributions sur l'entrepreneur, l'innovation et la croissance ; comprendre le rôle de l'innovation dans l'économie équivaut à comprendre les relations qui lient ces trois notions. La thèse de Schumpeter est que l'évolution économique provoquée par l'innovation ne se déroule pas sur un rythme linéaire et régulier, mais en suivant, à l'intérieur d'un cycle, une alternance de phases d'expansion, de crises et de récession, puis une alternance de cycles. [...]
[...] C'est ainsi qu'il distingue des cycles de différentes longueurs. Schumpeter insiste sur le fait que l'innovation est à l'origine des changements de conjoncture. L'évolution économique résulte avant tout d'une nouvelle utilisation de facteurs de production, car l'innovation modifie le poids relatif de l'économie des entreprises nouvelles et des entreprises anciennes. Si ces résultats ont pour but de provoquer et soutenir l'évolution économique, il faut aussi remarquer que l'œuvre de Schumpeter nous aide à comprendre quelques-unes des principales difficultés de notre temps. [...]
[...] Ce n'est pas nécessairement un industriel au départ, ni un savant, un ingénieur, inventeur ou capitaliste. Pour Schumpeter, l'important c'est que l'entrepreneur ne se définit pas selon une classe sociale ou une formation, mais par des aptitudes. Schumpeter estime que puisque toutes les grandes innovations ont été introduites dans le passé par des hommes nouveaux, inconnus, fondant une nouvelle entreprise basée sur l'innovation et mettent en œuvre des capitaux neufs rassemblés par des banquiers dynamiques. Schumpeter explique l'alternance cyclique des phases de prospérité et de dépression. Les innovations en suscitent d'autres qui déclenchent l'expression économique. [...]
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