Ce sont les revenus qui constituent l'essentiel des ressources des ménages, ils représentent près de 75% des revenus primaires principaux. Ce sont majoritairement des revenus fixes et forfaitaires indépendants des performances de l'entreprise. On assiste toutefois depuis une dizaine d'années à une progression sensible d'une part variable de ces revenus. En théorie, le salaire est déterminé par l'égalité entre l'offre et la demande de travail : si les offres d'emploi dépassent la demande, les salaires augmentent et inversement. Un chef d'entreprise embauchera un salarié supplémentaire si le gain de productivité obtenu est au moins égal au coût de cette embauche (...)
[...] La catégorie qui contribue le plus est celle des professions libérales. Une crise financière qui grimpe, touche toutes les organismes sociaux, que ce soit la sécurité sociale, les caisses de retraite, les ASSEDIC. Ces organismes sont régulièrement, voire en permanence, en déficit, et à la limite de la rupture de paiement, c'est l'Etat qui est régulièrement appelé à combler ces déficits alors que lui- même est en situation déficitaire pour son budget. Pour financer cette redistribution, l'essentiel des charges pèse sur les entreprises ce qui a une incidence négative sur l'emploi. [...]
[...] II) Les autres revenus du travail Les non-salariés ne disposent pas d'un revenu aussi régulier que les salariés. Le revenu qu'ils obtiennent de leur activité va dépendre de la conjoncture économique, de leur productivité et de leur capacité de travail. Ils représentent environ 12% des revenus primaires bruts et globalement, ce sont ces revenus qui ont le moins augmenté ces dix dernières années. Dans cette catégorie, on distingue : - Les bénéfices agricoles : une partie de ces revenus est encore directement liée à une action de solidarité, en particulier avec des prix garantis, des subventions ou encore des primes. [...]
[...] Néanmoins, il apparaît souvent insuffisant pour permettre aux personnes concernées de se trouver au dessus du seuil de pauvreté. Il apparaît néanmoins que le financement de toutes les prestations sociales représente un poids important de l'activité économique grevant ainsi les perspectives de croissance et de développement des entreprises. Dans la conjecture actuelle, il parait difficile de maintenir tel que le système ne place, ou du moins au niveau des prestations, telles qu'elles sont versées. Il est vraisemblable qu'elles seront appelées à la baisse dans les années à venir. [...]
[...] Ce sont majoritairement des revenus fixes et forfaitaires indépendants des performances de l'entreprise. On assiste toutefois depuis une dizaine d'années à une progression sensible d'une part variable de ces revenus. En théorie, le salaire est déterminé par l'égalité entre l'offre et la demande de travail : si les offres d'emploi dépassent la demande, les salaires augmentent et inversement. Un chef d'entreprise embauchera un salarié supplémentaire si le gain de productivité obtenu est au moins égal au coût de cette embauche. [...]
[...] La structure des prestations sociales Cette structure révèle trois tendances lourdes qui affectent la société française, tout d'abord le vieillissement de population, l'accroissement de la demande et de l'offre de soins médicaux et enfin le poids du chômage qui même si une amélioration a été enregistrée, reste encore un poids conséquent. La santé représente 35% des prestations, la vieillesse la maternité 12% et l'emploi 8%. Les effets et les limites de la redistribution Elle permet de réduire sensiblement les écarts de revenus entre la Catégorie Socioprofessionnel (CSP). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture