Salaire et politique de l'emploi chez Keynes et les libéraux, dissertation d'économie de 4 pages
Alors que pour les néoclassiques l'offre et la demande de travail mènent à un salaire d'équilibre, pour Keynes, le problème de l'emploi est la conséquence d'un dysfonctionnement du marché des biens et des services. Selon cet économiste, le chômage peut être involontaire. En effet, d'après celui-ci, c'est la demande globale (totalité des achats faits aux entrepreneurs) qui détermine l'offre globale et par conséquent, tout le volume d'emploi n'est pas écoulé. Keynes s'oppose ainsi à la loi de Jean Baptiste Say, selon cette loi également appelé « loi des débouchés », toute offre crée sa propre demande, donc tout ce qui est produit est acheté. Les néoclassiques fondent leur théorie sur cette loi.
[...] Il existe donc du chômage involontaire et ainsi un équilibre de sous emploi car les entreprises n'embauchent pas ces travailleurs prêts à travailler, le chômage est ainsi subit et non choisit. Keynes propose donc la théorie de la demande effective, le chômage est dû à une insuffisance des prévisions faites par les entrepreneurs dans un univers incertains. Il existe donc une insuffisance des l'incitation des entrepreneurs à investir. L'investissement est déterminé par l'efficacité marginale du capital et par les taux d'intérêts Si les taux d'intérêt sont trop élevés, l'incitation à investir devient trop faible car les entrepreneurs sont bearish ils ont une confiance faible dans l'avenir. [...]
[...] Enfin, les néoclassiques recommandent un Etat non interventionniste, comme le préconisait Adam Smith avec la théorie de la main invisible L' Etat ne doit donc pas dépasser son budget, il n doit pas s'endetter. En effet, il doit gérer son budget comme un acteur rationnel. Il doit augmenter les impôts, diminuer les taux d'intérêts pour limiter l'inflation et réduire ses dépenses publiques afin de revenir à un équilibre budgétaire. Les politique de Keynes qui visent à relancer l'activité différent de celles des néoclassiques. [...]
[...] Le salaire réel n'est donc pas un élément déterminant de l'offre de travail. Keynes et les néoclassiques ont donc des points de vue divergeant concernant la fixation du salaire et le problème du chômage. Par conséquent, les solutions proposées pour relancer l'emploi sont donc opposées. Les néoclassiques proposent pour relancer l'emploi de flexibiliser les salaires car le chômage peut être la conséquence d'une rigidité des salaires liée par exemple aux institutions telles que les syndicats ou l'Etat qui empêchent la flexibilité des salaires en imposant un salaire minimum. [...]
[...] Nous pouvons donc nous demander comment est déterminé le salaire chez Keynes et les néoclassiques. Comment le chômage apparaît-il selon ces deux théories ? Quelles sont les solutions proposées par les néoclassiques et Keynes pour y remédier ? Nous verrons dans une première partie la détermination du salaire chez Keynes et les néoclassiques. Et, dans une seconde nous partie, nous étudierons les solutions proposées par ces derniers pour remédier au problème que représente le chômage et pour relancer l'emploi. Tout d'abord, la théorie des néoclassiques reposent sur deux postulats. [...]
[...] Il faut augmenter en particulier les revenus des plus pauvres car ce sont eux qui ont la propension marginale à consommer la plus élevée. En effet, plus le revenu est faible, plus la part du revenu consacrée à la consommation augmente. L' Etat doit donc intervenir pour la redistribution des salaires, Keynes préconise ainsi une répartition plus égalitaire des revenus Ensuite, Keynes recommandait un Etat interventionniste, un Etat Providence. En effet, l'investissement privé est déprimé, l'Etat doit investir pour redonner confiance aux entrepreneurs. L'Etat doit soutenir l'activité quand tout va mal, le chômage ne baissera que quand les entrepreneurs voudront les embaucher. [...]
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