Depuis le 19ème siècle, le rôle régalien de l'Etat est consacré par les physiocrates. Son rôle est alors (PS) de Protéger la propriété privée tout en Stimulant l'initiative privée.
Avec le 20ème siècle (guerre mondiales, crise de 1929), le rôle économique de l'Etat s'accroît, on parle alors d'Etat providence (Musgrave) chargé de (RSA) Redistribuer les revenus, de Stabiliser l'économie et d'établir des Assurances sociales. Pour se faire, l'Etat intervient à travers les Services Publics, les assurances sociales (« stabilisateurs automatiques ») et les investissements publics.
L'action de l'Etat est justifiée par l'absence d'autorégulation du marché.
Par la dépense publique financée par les PO, l'Etat produit des « effets de richesse », permettant de réduire l'impact social de faiblesses conjoncturelles, tout en stimulant l'économie. On parle de « lissage du cycle » économique et de la maîtrise du « carré magique » (arbitrage entre [BICC] croissance, chômage, BP et inflation selon Kaldor). En effet, selon Keynes, une politique de relance budgétaire augmente le revenu global de manière proportionnellement supérieure à la dépense.
Toutefois, conscients que la relance budgétaire peut avoir des effets inflationnistes néfastes (dégradation du patrimoine, du pouvoir d'achat, de la BP et credit-crunch), les gouvernements ont coordonné les politiques budgétaires et monétaires, afin que l'une compense les effets néfastes de l'autre. J.Hicks parle de « policy-mix ».
[...] Nordhaus parle de cycle politico-économique Cette théorie est empiriquement vérifiée, le taux de PO étant passé de 43% du PIB en 2000 à 44% en 2006. Or, les agents diminuent leurs consommation et investissement pour accroître leur épargne, en prévision de cette future hausse d'impôts, qui diminuera leur pouvoir d'achat, comme le montre Stiglitz. Enfin, la dette absorbe l'épargne nationale, qui ne se tourne pas vers les marchés financiers, mais vers les obligations d'Etat (BTAN), sans bénéfice pour l'avenir (C.Saint-Etienne). C'est pourquoi les Etats européens ont mis en oeuvre des politiques de désendettement. [...]
[...] Le différentiel de PO entre les Etats s'accroît, au détriment des Etats les plus imposés. Les entreprises sont alors tentées de délocaliser depuis des Etats comme la France (PO = 40% PIB), vers d'autres Etats moins imposés comme l'Irlande, l'Espagne ou le Portugal (PO = ou vers des Etats qui usent de défiscalisation compétitive ou dumping fiscal comme les PECO. Néanmoins, cette théorie doit être nuancée : en effet, le niveau de délocalisations au Danemark et en Finlande est faible, alors que leur taux de PO est supérieur à 40% du PIB. [...]
[...] Cette théorie est empiriquement vérifiée : 50% de dépenses publiques sont désormais des dépenses de personnel, quand seulement 30% de dépenses sont mobiles (attribuées en France en grande partie aux Collectivités Territoriales). Par conséquent, en France, le déficit public a longtemps représenté plus de du PIB et la dette s'est accrue, au-delà de 66% du PIB. En Europe, la dette moyenne des Etats s'est élevée à 70% du PIB. Seul le RU a maintenu sa dette à moins de 50% de son PIB. [...]
[...] Le rôle de l'état dans l'économie 1-Les administrations publiques représentent des acteurs économiques majeurs Depuis le 19ème siècle, le rôle régalien de l'Etat est consacré par les physiocrates. Son rôle est alors de Protéger la propriété privée tout en Stimulant l'initiative privée. Avec le 20ème siècle (guerre mondiales, crise de 1929), le rôle économique de l'Etat s'accroît, on parle alors d'Etat providence (Musgrave) chargé de (RSA) Redistribuer les revenus, de Stabiliser l'économie et d'établir des Assurances sociales. Pour se faire, l'Etat intervient à travers les Services Publics, les assurances sociales stabilisateurs automatiques et les investissements publics. [...]
[...] Ils ont une place importante dans le diamant de compétitivité (Porter). Ainsi, la France dispose d'un environnement attractif lié à la qualité de ses SP, qui favorise son attractivité Infrastructures au WCYB). Néanmoins, à long terme, ces investissements rentables se transforment en dépenses de fonctionnement peu rentables, liés au coût d'entretien et de main-d'oeuvre engagés (Loi de Wagner). De plus, les théories du Public Choice (Buchanan) et de la capture (Stigler) démontrent que les entreprises publiques ainsi créées (gaz, électricité, autoroutes) sont moins efficaces que des entreprises privées. [...]
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