"La redistribution primaire des revenus s'intéresse à la répartition de la valeur ajoutée entre les apporteurs de capitaux (financiers et techniques) et les apporteurs de travail.
[...] On entend par patrimoine les actifs financiers et non financiers. C'est dans ce domaine que les inégalités sont les plus marquées en France. On peut estimer que les 20% des Français les plus riches détiennent à peu près 60% du patrimoine national. Ces inégalités résultent pour partie de l'héritage mais également de l'âge, de la CSP et des revenus Les autres inégalités. Ce sont des inégalités de vie par rapport au nombre d'enfants, à la mortalité, à la vulnérabilité au chômage, à l'accès à la culture, à la formation, etc. [...]
[...] La répartition primaire I la formation des revenus primaires. La redistribution primaire des revenus s'intéresse à la répartition de la valeur ajoutée entre les apporteurs de capitaux (financiers et techniques) et les apporteurs de travail. A Le partage de la valeur ajoutée Au niveau de l'entreprise. La valeur ajoutée mesure la création économique réelle de richesses. Elle permet de rémunérer le personnel et de dégager un excédent brut d'exploitation. L'EBE sert à rémunérer les apporteurs de capitaux, à amortir les investissements, à développer l'auto financement et à rémunérer le chef d'entreprise L'interprétation du salaire, de l'intérêt et du profit. [...]
[...] Les disparités de salaire sont individuelles et collectives. Individuelles pour la qualification, l'âge, le sexe et la nationalité. Collectives par rapport à la taille de l'entreprise et la branche d'activité et la région. Cependant il ne faut pas s'en tenir à la notion de salaire stricto sensu, en effet les revenus annuels doivent prendre en compte les primes diverses, etc., les participations au capital, les intéressements aux résultats de l'entreprise et les avantages en nature. Il est donc préférable de raisonner en terme de revenus annuels plutôt que de salaires annuels. [...]
[...] B Évolution des revenus primaires des ménages Les salaires. Il faut distinguer la notion de salaire nominal et la notion de salaire réel. En effet, on peut avoir une augmentation du salaire nominal et une diminution du salaire réel. Pendant longtemps le salaire a résulté de la confrontation offre et demande de travail. Aujourd'hui l'existence de conventions collectives ainsi que d'autres facteurs expliquent les évolutions des salaires à savoir : - le niveau de chômage - l'indice des prix - la productivité de l'entreprise - la parité avec les autres revenus. [...]
[...] Il y a accroissement de la pauvreté, de la précarité (notamment au niveau professionnel). Les risques sociaux se cumulent (manque de formation, instabilité professionnelle, problèmes de santé, de logement, de famille, etc.). L'individu tombe rapidement dans l'exclusion. En France depuis la crise de 75 le nombre de chômeurs n'a cessé d'augmenter avec dans son sillage de nombreuses précarités. On estime aujourd'hui à à peu près 5 millions de personnes en situation de précarité pour un motif ou pour un autre. [...]
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