L'homoeconomicus :
C'est l'individu tel qu'il est appréhendé le plus souvent par les théories économiques. Cet individu est supposé rationnel, calculateur, cherchant à maximiser sa satisfaction, indépendamment de l'influence de toutes structures et institutions sociales et de tout contexte historique particulier. Ses choix sont supposés guidés uniquement par ses préférences subjectives ; il dispose d'une pleine liberté d'agir (il est maître de ses actions) et de bénéficier de ses actions.
Autrement dit, l'économiste tend à ne prendre en compte dans le comportement humain que ce qui relève de la recherche du plus grand plaisir, du profit maximum ou du coût minimum. L'être humain réduit à cette dimension est qualifiée : d'homoeconomicus.
L'économiste ne prétend pas que cette dimension épuise la nature humaine, que c'est le seul comportement possible. Mais que cette hypothèse certes restrictive permet de rendre compte et d'expliquer de nombreux phénomènes économiques voire sociaux. C'est une abstraction et toute théorie impose des abstractions (réduire la complexité du réel). Hypothèse simplificatrice jugée féconde : la théorie se limite à l'étude des conséquences de cet aspect calculateur du comportement humain.
[...] Préparation du dossier : Le raisonnement économique Qu'est-ce que l'homoeconomicus ? C'est l'individu tel qu'il est appréhendé le plus souvent par les théories économiques. Cet individu est supposé rationnel, calculateur, cherchant à maximiser sa satisfaction, indépendamment de l'influence de toutes structures et institutions sociales et de tout contexte historique particulier. Ses choix sont supposés guidés uniquement par ses préférences subjectives ; il dispose d'une pleine liberté d'agir (il est maître de ses actions) et de bénéficier de ses actions. Autrement dit, l'économiste tend à ne prendre en compte dans le comportement humain que ce qui relève de la recherche du plus grand plaisir, du profit maximum ou du coût minimum. [...]
[...] Et elles placent le fonctionnement des marchés au cœur de leur analyse. Préparation du dossier : Le circuit économique Pourquoi représenter le fonctionnement de l'économie par un circuit ? Le circuit économique et financier est une représentation des activités économiques et financières à l'échelle macroéconomique. Il s'agit d'une vue d'ensemble qui met en évidence les interdépendances existant entre ces activités. Le terme de circuit renvoie, plus précisément, à l'existence de mouvements continus, de flux (par opposition aux stocks) de marchandises et de monnaie entre les différents acteurs de l'économie. [...]
[...] d'une perte de confiance vis-à-vis du système bancaire, alors la demande de biens et services va diminuer et par suite le niveau de l'activité économique. De même, s'il y a un rationnement du crédit (les banques prêtent moins), cela va avoir une incidence sur l'investissement des entreprises et par suite diminuer le niveau d'activité à court terme et les capacités de production à moyen terme. Quelles sont les grandes catégories d'acteur de la vie économique et quels rôles jouentils ? [...]
[...] Elles ne cherchent pas à les expliquer. Et elles supposent que ces goûts et ces besoins sont spécifiques à chaque consommateur. Le mouvement du système économique et en particulier l'interaction des agents est donc supposé sans effet sur ces goûts et ces besoins. C'est l'apport des analyses sociologiques que de s'intéresser précisément au mode de formation de ces goûts et de ces besoins en soulignant par ex. l'importance du milieu familial, de la classe ou du groupe social auquel l'individu se rattache. [...]
[...] Dans l'approche en termes de circuit, au contraire, on se focalise sur l'interdépendance des activités économiques et l'impact de cette interdépendance sur le fonctionnement d'ensemble du système. On se situe donc à un niveau agrégé qui est celui de la comptabilité nationale et de la macroéconomie. Cette approche permet de rendre compte de phénomènes proprement macroéconomiques, dépassant le cadre des décisions individuelles. Cette approche permet également de tenir compte du temps qui passe : ce qui s'est passé en t conditionne ce qui se passe en t+1. [...]
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