Questions économiques actuelle, agent économique, Herbert Simon, microéconomie, institutionnalisme, historisme
Herbert Simon (prix Nobel 1978) : « nous n'avons jamais toutes les informations ». L'agent économique n'a jamais l'information parfaite prétendue par les classiques, mais Simon démontre que ce n'est pas grave : l'information dont dispose les agents est « satisfaisante » : c'est la rationalité limitée des agents.
[...] Le plus important c'est l'utilisation des savoirs. - René Passet développe il y'a trente ans l'économie de l'être, l'économie du vivant. Passet était professeur à Bordeaux, il nous disait que ce qui est important est de se rappeler que la sphère économique n'est pas une sphère fermée et qu'elle fonctionne en interaction avec d'autres sphères (culturelles, biologique, psychologique Passet s'élevait contre la prétention de la microéconomie à tout expliquer. - Le retour de l'institutionnalisme et de l'historisme. Une bonne partie de la théorie économique raisonne à l'image des mathématiques : toutes choses égales par ailleurs. [...]
[...] Quelque part, certaines logiques économiques ne fonctionnement pas. L'indicateur de PNB par tête est il suffisant ? Il faut lui ajouter d'autres éléments : Armatya Sen (prix Nobel 1998) propose la notion de capabilité on naît différemment, naturellement inégaux. L'économie doit ainsi assurer la capabilité, le droit à pouvoir être éduqué, à pouvoir se soigner, à aller à l'école, selon le niveau de tout le monde. - On a longtemps pensé que le développement se suffisait à lui-même. Corpus de l'économie d'innovation (Schumpeter : l'innovation est une nécessité, elle traduit la capacité d'une société à être vivante et vivace). [...]
[...] Les questions économiques actuelles En 2007 comment caractériser les grandes questions économiques actuelles ? - Une nouvelle microéconomie - Repenser les logiques et les concepts de développement - La réactualisation de l'institutionnalisme et de l'historisme On a en effet une microéconomie qui est fondée sur l'homo oeconomicus. Tout un courant (Friedman, Becker) va essayer d'intensifier cette lecture microéconomique. L'économie microéconomique peut tout expliquer : le voleur est un économiste fabuleux : avant de braquer une banque, il calcule la somme qu'il peut dérober, puis les placera à la banque (exemple Beckérien). [...]
[...] Le développement : François Perroux : c'est la dilatation des grandeurs avec transformation des structures. Le progrès technique nous permettrait de répondre en permanence au problème du développement. Le progrès technique va avoir des limites, mais il n'y a pas de difficultés générées par celui-ci qu'il n'arriverait à résoudre. Le progrès technique est la machine fabuleuse à fournir du développement, qui fournit lui-même ses propres antidotes. On supposait en permanence que le progrès technique résoudrait le problème des grands nombres. Toutefois, le quantitatif produit-il du développement ? [...]
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