protectionnisme, menace, solution, libre-échange, situation de crise, solution intermédiaire
La France a créé un poste de « ministre du redressement productif », et a mis à sa tête un adepte de ce qu'il appelle la « démondialisation », le terme de mondialisation n'étant lui-même pas très bien défini. Cependant, le terme démondialisation semble impliquer du protectionnisme. Ainsi un retour à un commerce dit plus fermé refait surface comme débat au sein de la société suite à la crise 2008. En effet, de façon identique à la Grande Crise de 1929, des discussions émergent à propos de politiques protectionnistes pour relancer l'économie des pays touchés. Par conséquent, le libre-échange est accusé, à tort ou non, d'être responsable de ces catastrophes économiques en ayant pourtant auparavant permis le développement et le progrès.
[...] Selon eux, le protectionnisme est une imposture qui ne sert qu'à favoriser le petit nombre aux dépens du plus grand nombre et du bien public. Ainsi on référence la naissance du libre-échange (en Europe) en 1846 avec les lois céréalières du Royaume-Uni (Corn Laws). -Ainsi contrairement au protectionnisme le libre échange a permis : *Une baisse des droits de douanes donc une baisse des produits et donc une hausse de la consommation et par conséquent favorisée la croissance. *Plus d'économies d'échelles : les entreprises bénéficient dans un système de libre échange de marchés beaucoup plus vastes et saisir de nouvelles opportunités *Plus de concurrence donc plus de compétitivité *Un accès plus facile aux nouvelles technologies et une augmentation du progrès *Plus d'échanges donc le prix des consommations intermédiaires baissent pour les entreprises -Un appui théorique : Théorie des avantages comparatifs de Ricardo, il affirme que le commerce enrichit les deux partenaires, car rapidement chacun fait ce pourquoi il est le plus doué. [...]
[...] Ainsi la question du protectionnisme refait surface comme éventuelle solution intermédiaire -En effet, l'utilisation du protectionnisme à petite dose peu permettre de se relancer en période de crise voir permettre un décollage économique (exemple du Japon et des NPI) -La politique commerciale stratégique : un protectionnisme limité à certains secteurs peut-être favorable à la croissance économique nationale -Le protectionnisme de Kaldor : protection de la concurrence étrangère pour les entreprises en difficulté à cause de cette concurrence. A court terme cela peut protéger les entreprises menacées en difficulté et donc pérenniser l'activité économique. A long terme, le protectionnisme défensif se justifie par des raisons politiques, pour préserver la défense nationale d'un pays, notamment dans l'alimentation, donc l'agriculture et l'armement. -Envisager les unions douanières pour renforcer progressivement le multilatéralisme. Elles permettent de garder une certaine part de protectionnisme et ses avantages tout en restant ouverts sur le monde. [...]
[...] Le protectionnisme a toujours eu des atouts à faire valoir mais est concurrencé . Le protectionnisme a longtemps régi le commerce dans le monde par ses effets positifs mais à partir du XIXè siècle, l'apparition du libre-échange met de côté le protectionnisme. Le protectionnisme génère des effets bénéfiques -Jusqu'au XVIIIe siècle le mercantilisme a été la doctrine sur les échanges internationaux. Son principe était qu'il fallait réduire au minimum les importations et accroître au maximum les exportations. Tout cela dans le but de concentrer dans le pays le maximum de métaux précieux. [...]
[...] Aujourd'hui, en temps de crise le libre-échange fait débat par conséquent le protectionnisme refait surface. Un libéralisme trop poussé peut nuire aux économies -Au début du XX siècle, l'utilisation du libre-échange de manière débridée a conduit à la crise de 1929. De plus aujourd'hui la croissance qu'a permis le libre-échange a une eu une forte empreinte écologique. -Baisse des salaires des travailleurs les moins qualifiés et, à l'inverse, hausse des salaires des plus qualifiés. Il en résulte un accroissement sensible des inégalités (ex : Etats-Unis, Royaume-Uni) ou délocalisation d'activité, augmentation du chômage et pression productiviste sur ceux qui travaillent (ex : France, Allemagne). [...]
[...] Le protectionnisme : menace ou solution ? La France a créé un poste de ministre du redressement productif et a mis à sa tête un adepte de ce qu'il appelle la démondialisation le terme de mondialisation n'étant lui-même pas très bien défini. Cependant, le terme démondialisation semble impliquer du protectionnisme. Ainsi un retour à un commerce dit plus fermé refait surface comme débat au sein de la société suite à la crise 2008. En effet, de façon identique à la Grande Crise de 1929, des discussions émergent à propos de politiques protectionnistes pour relancer l'économie des pays touchés. [...]
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