Progrès technique, croissance, innovation, acteurs, Etat
– l'invention (production de connaissance nouvelle) ;
– l'innovation (application d'une invention à des fins productives et commerciales) ;
– la diffusion (production à grande échelle).
Ces trois phases sont interdépendantes. L'invention permet l'innovation qui engendre la diffusion, mais l'innovation peut stimuler l'invention, et la diffusion peut encourager la mise au point de produits nouveaux.
[...] L'invention permet l'innovation qui engendre la diffusion, mais l'innovation peut stimuler l'invention, et la diffusion peut encourager la mise au point de produits nouveaux. Les différents types d'innovation sont : – innovations de produit/innovations de procédés ; – innovations radicales/innovations incrémentales, c'est-à-dire majeures/mineures. Les différentes sources de l'innovation sont : – la recherche (« recherche-développement ») composée de : 1. La recherche fondamentale (produire des connaissances pour elles-mêmes sans objectif commercial) 2. La recherche appliquée (à des fins commerciales). En fait, la principale source d'innovation. – l'apprentissage par la pratique ; – l'imitation ; – l'achat de technologies (brevets, licences). [...]
[...] Schumpeter qualifie ce processus de « destruction créatrice ». L'innovateur échappe dans un premier temps à la concurrence, sa compétitivité (prix ou hors-prix selon le type d'innovation) n'a pas d'égal. Ses concurrents peuvent faire faillite, être absorbés par l'innovateur ou s'allier entre eux pour résister : ceci génère un mouvement de concentration. Ensuite, la diffusion de l'innovation entraîne la disparition de la rente et la concurrence s'intensifie ce qui à terme aboutit à la concentration car les entreprises les moins rentables disparaissent. [...]
[...] le « perroquet » dans la fable de Robinson), mais des motivations des agents économiques. III. La course à l'innovation Elle s'explique par l'impératif de compétitivité qui pèse sur l'entreprise aujourd'hui. Compétitivité prix : produire à coûts moindres grâce aux innovations de procédés et aux innovations organisationnelles. Compétitivité hors-prix : différencier le produit, créer des produits nouveaux, faire la différence en matière de service après-vente, etc. Innover procure à l'entreprise une rente temporaire qui permet de financer de nouvelles innovations pour rester toujours en tête de la compétition. [...]
[...] L'intervention de l'État peut y remédier. Par exemple, l'État peut : – prendre en charge la recherche fondamentale dont le rendement privé est certainement le plus faible (CNRS, etc.) ; – instaurer des règles de protection de l'innovation (brevets par exemple) pour accroître le rendement privé ; – participer au financement de l'effort de recherche des entreprises (subventions, crédit d'impôt ) ; – passer des commandes publiques ; – et plus généralement, prendre en charge l'éducation et l'aménagement des infrastructures nécessaires aux entreprises. [...]
[...] Les rendements d'échelle sont décroissants lorsque l'augmentation de la production est moins que proportionnelle à l'augmentation des facteurs de production utilisés. La « loi » des rendements décroissants implique que la croissance économique n'est pas illimitée. En effet, l'accumulation est stoppée lorsque la dernière unité de facteur utilisée coûte plus qu'elle ne rapporte. La production est alors stationnaire, il n'y a plus de croissance possible. (Cette « loi » n'a pas été vérifiée au cours des deux derniers siècles, caractérisés au contraire par une croissance économique jamais vue jusqu'alors. Le progrès technique en est l'explication. II. [...]
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