Profit des entreprises, facteur décisif de la croissance, pays industrialisés, Révolution industrielle, investissement, croissance économique
L'analyse du profit en rapport avec les distinctions faites dans le sujet sur la comptabilité nationale.
L'importance du partage de la valeur ajoutée -> arbitrage entre salaires et profits.
Microéconomie : profit = différence entre recettes et coûts.
Sur le long terme, on aperçoit en micro que le profit disparaît.
C'est donc la valeur ajoutée – les salaires – certains impôts. Cela mène à l'EBE. Celui-ci doit recouvrir certains besoins et couvrir : les amortissements, les charges financières (remboursements éventuels)… On arrive à au résultat net d'exploitation / bénéfice net. Celui-ci est frappé d'un impôt sur les sociétés (33 % en France) -> le résultat après impôt se divise en 2 éléments : la partie du bénéfice retenue par l'entreprise (laissée en réserve) et l'autre partie qui est distribuée (dividendes).
[...] Un facteur décisif de la croissance : Un facteur nécessaire (ou pas) mais est-il suffisant ? Depuis la révolution industrielle : Secteur agricole. Du point de vue de l'offre : le profit fait l'investissement et l'investissement fait la croissance. - 1ère révolution industrielle : hyper profit des entreprises et l'enrichissement des bourgeoisies. Le profit est réinvesti. Mais si le profit est élevé, la croissance n'est pas si forte Dans cette période, l'autofinancement des entreprises joue un rôle majeur ( le profit fait la croissance. [...]
[...] II) Le profit ne suffit pas à faire la croissance : la place complexe du profit dans les cercles vertueux de croissance. La croissance a manifestement d'autres ressorts, peut-être tout aussi décisif que le profit Croissance sans profits à redistribuer : les entreprises du secteur social, publique, l'économie communiste Le possible recours au financement externe Les autres grands ressorts de la croissance : keynésianisme, progrès technique, Capital Humain. Les moments de croissance sont ainsi des moments où le profit s'est inscrit dans des cercles vertueux Les cercles vertueux de la croissance keynésienne. [...]
[...] Les bénéfices sont de plus en plus imposés (impôt sur les sociétés). - À partir des 80's ( nouvelles redéfinition du partage de la valeur ajoutée au détriment des salaires (à cause de la hausse du chômage, la désindexation des salaires). Licenciements drastiques malgré une propension générale à réaliser des super-profits (pétrolières, banques, entreprises des NTIC). On revient dans un nouvel ordre capitaliste avec le développement des fonds d'investissements et leurs exigences. Les super-profits des entreprises ne vont-ils pas à l'encontre de la croissance ? La dimension de la fiscalité ? [...]
[...] Pour les classiques le profit est le moteur de la croissance. - Les néo-classiques : ils précisent la vision des classiques et montrent qu'il y a bien dans la recherche des conditions de la maximisation du profit, une allocation idéale des facteurs de production. S'il y a monopole, la maximisation du profit se fait en sous- utilisation flagrante des moyens de production ( défavorable à la croissance. Un profit qui pourrait entraîner un sur-investissement (Aftalion). - Keynésiens : rôle majeur du profit mais le partage de la valeur ajoutée doit être équilibrée. [...]
[...] Certaines entreprises peuvent se passer de profits redistribués. III : La façon dont le profit est obtenu est elle-même déterminante. La théorie marxiste a mis l'accent sur la contradiction des plus-values (surprofits La période actuelle : les basculements en terme de partage de la valeur ajoutée ( favorables aux profits ( priorité à la rentabilité qui n'entraîne pas nécessairement la croissance (délocalisation etc.) Introduction : Au sens le plus simple, le profit est la ( qui s'établit dans l'entreprise entre ses recettes et ses dépenses. [...]
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