Produit intérieur brut, PIB, croissance économique, Adam Smith, Meynard Keynes, bien-être, emploi
La croissance économique est l'accroissement du PIB. Elle est importante. Deux personnes ont étudié ses effets. Le premier est Adam Smith dans l'enquête sur la nature des richesses des nations en 1776. Il définit la richesse d'une nation comme les choses qu'elle consomme tels que les biens et services, tout ce qui est produit avec du travail. La richesse est la production d'une nation. Si la part des individus augmente, ils peuvent alors consommer davantage et on aura plus de richesse. On répond mieux aux besoins. Plus de production équivaudrait au final à plus de bonheur et Smith présente le PIB comme un indicateur de bien-être. Le second est Meynard Keynes au 19e siècle : selon lui le niveau de l'activité va conditionner le nombre d'emplois disponibles qui est fondamental, car la société est marquée par la division du travail, menée par le salariat.
[...] La capacité à trouver un emploi dépend du PIB et de son rythme d'accroissement. Il faut que la croissance augmente pour que le nombre d'emplois augmente. Les deux enjeux du PIB sont donc le bien être et l'emploi. Aussi comment appréhender le PIB ? La définition du PIB sera exposée dans une première partie avant d'en présenter les limites dans une seconde partie. DEFINITION DU PIB L'INSEE définit le PIB comme un agrégat représentant le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes. [...]
[...] Le premier est Adam Smith dans l'enquête sur la nature des richesses des nations en 1776. Il définit la richesse d'une nation comme les choses qu'elle consomme tels que les biens et services, tout ce qui est produit avec du travail. La richesse est la production d'une nation. Si la part des individus augmente, ils peuvent alors consommer davantage et on aura plus de richesse. On répond mieux aux besoins. Plus de production équivaudrait au final à plus de bonheur et Smith présente le PIB comme un indicateur de bien-être. [...]
[...] Dans le cadre des comparaisons internationales, le fait que l'évaluation se fasse en dollars pose un problème car cette monnaie fluctue d'une année sur l'autre. De plus le PIB ne met pas en évidence la structure de la production : elle ne distingue pas ce qui est produit mais comptabilise tout de façon positive. Il n'analyse pas non plus les inégalités. Le PIB est donc sous-évalué car il ne tient pas compte des productions du secteur dit informel regroupant en partie, mais pas seulement, les productions non marchandes et illégales. Enfin le PIB ne reflète pas les dégâts induits à l'environnement par la production. [...]
[...] Le PIB est une production en valeur en euros. Approche par le revenu : le PIB correspond à la somme de la rémunération du travail, de l'excédent brut d'exploitation, des revenus mixtes et des impôts sur la production, auquel on soustrait les subventions d'exploitation. Approche par la dépense : le PIB correspond à la somme de la consommation finale, de la formation brute de capital fixe, de l'exportation et de la variation de stocks, auquel on soustrait les importations. Le PIB réel ou en volume, c'est-à-dire le PIB mesuré à prix constant, est à distinguer du PIB nominal qui correspond à la valeur de la production en euros. [...]
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