productivité du travail, facteur de croissance, croissance économique, niveau de vie, incidence sur l'emploi
La notion de productivité, c'est toujours un rapport entre la production et les moyens de production.
La productivité est toujours un ratio. On va la rapporter au facteur de croissance.
La productivité du travail a démarré avec la Révolution industrielle en Angleterre. Entre l'année 1000 et l'année 1700, la productivité a été multipliée par 2, seulement. Par contre, entre le début de la Révolution industrielle et aujourd'hui, la productivité a été multipliée par 45.
On sait bien que la hausse de cette productivité est obtenue à l'aide d'un certain stock de capital, et compte tenu d'un tas d'autres facteurs qui se sont modifiés pendant toute cette Révolution industrielle.
[...] En viole, on a la productivité globale des facteurs. L'observation de la croissance montre que la productivité augmente même lorsqu'on ne fait pas varier le travail ou le capital. Cela signifie que le système productif dans son ensemble a une efficacité, qui est due à des facteurs autres que le travail ou le capital. Pour tenir compte d cela, on fait apparaître une notion particulière que l'on appelle la productivité globale des facteurs productivité totale des facteurs ou productivité multifactorielle des facteurs). [...]
[...] En rouge = PIB / nombre d'heure ( efficience du travail, indicateur de la productivité horaire. Le niveau de vie n'est pas égale à la productivité. Heure / actif occupé ( influence de la productivité du travail. Actif occupé / personne désirant travailler ( indicateur du chômage dans une zone. Personne désirants travaillé / personne en âge de travailler indicateur du comportement face au travail dans une zone donnée, et le résultat de la législation. ( Résultat vis-à-vis du travail féminin, l'allongement de la durée des études, l'âge de la retraite. [...]
[...] Si on regarde la productivité par tête entre 1950-1073 et entre 1973-2000 elle a été divisée par deux. La productivité par tête dépend de tous les facteurs de croissance. La chute de la productivité du capital à partir de 1973 est spectaculaire. Cette diminution ne signifie pas que les investissements sont moins performants, mais cela signifie qu'on les utilise moins bien. On les utilise moins bien si la demande faiblie ( sous utilisation des capacités productives. Les difficultés économiques, l'ouverture à la concurrence mondiale, implique des difficultés croissantes pour les entreprises françaises. [...]
[...] (=explications résiduelles, qui tiennent ni dans le travail, ni dans le capital). On trouve cette explication résiduelle dans le progrès technique au sens large (nouveaux produits, nouveaux organisations, nouveaux systèmes de production). La chute de la productivité globale des facteurs est due en parti à l'évolution de la demande. Cette dernière devient plus complexe, on recherche des produits plus sophistiqués en petite série. Les produits standards étant concurrencés par des produits importés. A ce moment là, il est beaucoup plus difficile de trouver des gains de productivité. [...]
[...] Alors qu'après 1973, plus de productivité se traduit par plus de chômage. Cela s'explique par la fait qu'après 1973, dans un contexte de concurrence généralisé sur le marché des biens et des services, on est face à des débouchées limitées et donc la productivité se fait au détriment de l'emploi avec des investissements intensifs, c'est-à-dire qu'il y a une substitution du capital au travail. A court terme, si la productivité augmente, on a une productivité plus élevé, on aura alors une production pouvant être assurée par moins de personnes au travail. [...]
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