S'interroger sur le processus de production revient à s'interroger sur sa réalisation, son financement, sa distribution et sa rencontre avec le public. Dans cette longue chaîne, la production occupe une part essentielle. Le processus de production est en effet une étape intermédiaire absolument nécessaire à la réalisation d'un film en tant qu'il apporte à un projet les éléments financiers, juridiques et techniques
[...] Il peut en effet constituer un danger pour la production cinématographique. Les salles de cinémas pourraient en effet se vider au profit d'une connexion à internet nettement moins onéreuse. Néanmoins, ce nouveau mode de communication pourrait devenir à long terme, un des compléments importants de la production cinématographique. Les nouvelles technologies comme le numérique ont également un impact réel sur la production cinématographique. Ils permettent de réduire les coûts.(Exemple : The Blair witch project, faible coûts et succès international.) Grâce au numérique, de nouvelles perspectives économiques sont possibles au niveau de la post-production. [...]
[...] En France, la Nouvelle Vague bouleverse les modes de production. Faible coût, progrès techniques, remise en question de l'académisme, ont poussé de nombreux producteurs à se tourner vers ces films bon marché et facilement rentabilisables. Par ailleurs, la création du CNC en 1944 et la mise en application en 1948 d'une mesure compensatoire visant à aider le cinéma français vont permettre un essor des productions cinématographiques françaises. L'État s'octroie en effet sous forme de taxe un pourcentage des recettes quotidiennes des salles de projection qu'il reverse ensuite à la production française. [...]
[...] Ce sont cependant pour l'essentiel des productions à très bon marché. Perspectives nouvelles pour la production cinématographique Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le cinéma est entré dans une logique commerciale. Il dépend désormais de grands groupes de communications qui le considèrent comme l'un des éléments d'une stratégie de conquête commerciale mondiale. Ainsi les principales sociétés de production françaises sont-elles contrôlées par de vastes conglomérats internationaux. Des groupes industriels et financiers jouent un rôle direct sur la production : Chargeurs (Pathé, Renn), Bouygues (TF1 et Film par Film), Suez (TPS, Vivendi Universal (Canal UGC, Bac Films), etc. [...]
[...] Dans les années 1920, l'industrie cinématographique française est en déclin. Elle est supplantée par ses rivaux américains. Gaumont et Pathé doivent céder leurs sociétés qui sont absorbées par d'autres. Entre 1920 et 1930, on passe de 150 à 50 films produits par ans. Aussi, dès ses origines, la production cinématographique était-elle liée à l'activité économique et présidait-elle au développement du cinéma. Il convient également de noter qu'elle était déjà constituée en grands groupes de production qui ont déterminé l'essor du cinéma. [...]
[...] En 1999, les productions américaines s'élevaient à 628. Le coût moyen d'un film américain est environ de 250 millions de francs. Le cinéma américain représente environ 70% des programmes cinématographiques diffusés en Europe. Les programmes cinématographiques européens représentent quant à eux moins de des diffusions américaines. Enfin des recettes du cinéma en Europe sont réalisées par des compagnies américaines. Les productions américaines contrôlent donc les trois quarts des marchés de l'Union européenne. En France, le cinéma américain contrôle en des parts de marché. [...]
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