Depuis 1997, les privatisations tentent de retracer un équilibre en l'idéologie libérale et la réalité économique. Ainsi, le gouvernement Jospin a décidé de s'ouvrir à l'idéologie libérale en ne renationalisant pas les entreprises privées et en privatisant quelques entreprises. Cependant, la technique favorite de ce gouvernement a été la respiration des entreprises publiques c'est-à-dire l'ouverture minoritaire du capital. Ainsi, France Telecom a vu son capital s'ouvrir à hauteur de 25 % au secteur privé ; en 1998 une nouvelle tranche de 5 % de son capital fut mise sur le marché assorti d'un échange de 2 % avec le partenaire allemand deutsche Telecom.
Certaines entreprises ont été protégées par le gouvernement Jospin : refus de la privatisation totale d'Air France voulu par l'opposition et par la commission européenne. En 1999 le capital d'Air France fut introduit en bourse à hauteur de 20 % dont 15 % sont réservés aux personnels d'Air France dans le cadre de la politique « salaire contre actions ». La société Air France n'a donc pas été privatisée à l'époque, il faudra attendre 2003 pour voir la privatisation indirecte de l'entreprise Air France.
Le gouvernement Jospin a cependant dû subir la pression de l'opposition et fut obligé de privatiser certaines entreprises. Ainsi, la partie militaire du groupe Thomson fut privatisée de mêmes que le crédit foncier de France et le Crédit Lyonnais. Pour le Crédit Lyonnais, la privatisation a rapporté 48 milliards de francs à l'état ce qui est inférieur aux charges que lui avait coûtées cette entreprise en raison des pertes de survenue entre 1992 et 1995. La pression de l'opposition s'accompagnait d'une pression européenne. Les privatisations répondaient aux exigences de la commission Européenne qui imposé à l'époque une forte restructuration des industries nationales. Toutefois, un seul noyau dur persistera a l'époque : la SNCF, la poste, EDF.
[...] Les privatisations répondaient aux exigences de la commission Européenne qui imposé à l'époque une forte restructuration des industries nationales. Toutefois, un seul noyau dur persistera a l'époque : la SNCF, la poste, EDF. Pour retracer la politique engagée par Raffarin puis Villepin, il convient de prendre deux exemples : air France et France Telecom Air France a fait l'objet d'une loi adoptée début 2003 qui prévoyait le désengagement de l'état français à hauteur d'un certain pourcentage. Concernant la privatisation d'Air elle a été réalisée par l'ouverture du capital et surtout par la fusion entre Air France et la société de navigation aérienne néerlandaise KLN. [...]
[...] Néanmoins, cette politique de privatisation est contrariée par l'indispensable présence de l'état dans certains secteurs d'activités. En effet, face au processus de mondialisation il existe un équilibre recherché par les gouvernements. Celui-ci passe par l'intervention de l'état qui soutient certaines entreprises en danger qu'elles soient publiques ou privées. Ainsi, le ministre de l'économie de l'époque avait affirmé qu'on ne pouvait pas laisser le Europe n'être qu'un marché. Cette déclaration s'est traduite car l'état français a fait une entrée remarquée dans le capital de l'entreprise privée ALSTHOM. [...]
[...] De plus, cette renationalisation a permis à l'Angleterre de compenser partiellement les pertes en personnel. Conclusion il existe donc une tentative de réaliser l'équilibre entre la liberté du commerce et l'intérêt général. Cela passe nécessairement par une mise à l'égard des idéologies politiques sectaires enfermées dans des carcans. En effet, aujourd'hui on ne peut plus parler d'idéologie libérale d'un côté et de politique socialisante de l'autre. La réalité économique se situe à mi- chemin entre les deux et commande au gouvernement de penser l'intervention de l'état dans l'économie. [...]
[...] Elle emploie des milliers de salariés dans plusieurs pays européens et le déclin de cette entreprise aurait entraîné de nombreux licenciements. Ainsi, l'intervention de l'état a eu pour objectif de permettre aux banques françaises de réorganiser la dette (état à injecter 300 millions de francs à comparer aux 2 milliards que les banques ont financé). Ainsi, l'état français a créé un précédent car son action en faveur de cette entreprise correspond à une sorte de renationalisation À ce sujet, on peut citer le ministre de l'économie actuelle qui a affirmé que si l'intérêt collectif le demande l'état peut intervenir dans un souci de précaution des entreprises. [...]
[...] Les privatisations : entre idéologie et réalité économique Depuis 1997, les privatisations tentent de retracer un équilibre en l'idéologie libérale et la réalité économique. Ainsi, le gouvernement Jospin a décidé de s'ouvrir à l'idéologie libérale en ne renationalisant pas les entreprises privées et en privatisant quelques entreprises. Cependant, la technique favorite de ce gouvernement a été la respiration des entreprises publiques c'est-à-dire l'ouverture minoritaire du capital. Ainsi, France Telecom a vu son capital s'ouvrir à hauteur de au secteur privé ; en 1998 une nouvelle tranche de de son capital fut mise sur le marché assorti d'un échange de avec le partenaire allemand deutsche Telecom. [...]
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