Monopole - Discrimination du 3ème degré
La discrimination du 3ème degré consiste, pour une firme, à vendre le même bien à deux prix différents, à deux catégories de consommateurs. Cette tarification n'est possible que s'il n'existe aucun transfert possible
entre ces deux catégories (sinon, un prix unique s'établit). Ici, cette condition est satisfaite car les deux pays
sont économiquement étanches. Le prix le plus élevé s'applique sur le marché où la demande est la plus inélastique.
[...] Duopole ? Équilibre de Stackelberg
Dans un duopole de Stackelberg, la firme dominante bénéficie d'une asymétrie d'information favorable. Elle
connaît la fonction de réaction de la firme dominée, qui se comporte en suiveuse. Cette dernière fixe sa production optimale selon sa fonction de réaction en quantité. Les deux comportements stratégiques sont
compatibles et conduisent à un équilibre. C'est un modèle asymétrique (il y a une firme dominante) et non coopératif (il n'y a pas de cartel, d'entente entre les deux firmes). (...)
[...] Cette dernière fixe sa production optimale selon sa fonction de réaction en quantité. Les deux comportements stratégiques sont compatibles et conduisent à un équilibre. C'est un modèle asymétrique (il y a une firme dominante) et non coopératif (il n'y a pas de cartel, d'entente entre les deux firmes). Duopole Équilibre de Launhardt-‐Hotelling L'équilibre de Launhardt-‐Hotelling correspond à un comportement de satellitisme sur un duopole de produits différenciés. C'est un modèle symétrique (il n'y a pas de firme dominante) et non coopératif (il n'y a pas de cartel, d'entente entre les deux firmes). [...]
[...] Ici, cette condition est satisfaite car les deux pays sont économiquement étanches. Le prix le plus élevé s'applique sur le marché où la demande est la plus inélastique. Duopole Équilibre de Cournot L'équilibre de Cournot correspond à un comportement de double-‐satellitisme sur un duopole de produits homogènes. C'est un modèle symétrique (il n'y a pas de firme dominante) et non coopératif (il n'y a pas de cartel, d'entente entre les deux firmes). Chaque firme adopte la quantité comme variable stratégique en anticipant que sa décision ne modifie pas celui de sa concurrente. [...]
[...] Duopole Prix limite Une firme envisage de se comporter en firme suiveuse dans un duopole de Stackelberg. L'autre firme bénéficie de l'asymétrie d'information favorable, de connaître la fonction de réaction en quantité de la firme entrante. Le monopole peut dissuader la firme d'entrer en fixant un prix tel que, si cette dernière entrait, son profit serait alors nul ou négatif dans l'organisation de duopole de Stackelberg qui en résulterait. Duopole Monopole partiel Pour éviter d'apparaître en position de monopole, la firme en place peut alors tolérer sa concurrente si celle-‐ci accepte tout prix défini par la firme dominante. [...]
[...] L'allocation est alors pareto-‐optimale, comme sur un marché de CPP. Ce qui constitue le paradoxe de Bertrand. Si une firme possède un coût marginal plus faible que l'autre, elle a alors un avantage sur sa concurrente et l'équilibre de Bertrand ne peut exister sur ce marché. Duopole Équilibre de Sweezy Le modèle de Sweezy vise à rendre compte de la stabilité des prix sur un marché de biens différenciés, quand chaque firme suit la même stratégie de défense de sa part de marché. [...]
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