Les précurseurs de la pensée économique moderne

Résumé du document

Les précurseurs de la pensée économique moderne, fiche d'économie de 4 pages



Ces précurseurs sont dans un entre-deux : ils forment la transition entre les anciennes et les nouvelles pensées économiques dites modernes. Cette modernité se caractérise par 3 critères (exposés par le prof). Tout d'abord par le fait que cette pensée soit capable d'évoquer des problèmes, des questions et des débats contemporains. Ensuite, elle se caractérise par le fait qu'elle contienne l'idée que l'activité économique est une bonne chose en soit, qu'elle contribue au bien être social et politique. Ce sont les économistes qui ont d'abord montré une certaine tolérance aux questions économiques (16-17e) qui était alors inexistante avant ces années.





Chapitre 1 : les mercantilistes

Chapitre 2 : Les physiocrates

Extraits

[...] Ils sont ainsi les inventeurs du libéralisme économique. Ils sont les inventeurs du laisser faire, laisser passer (les marchandises) (V. De Gournay). Nous sommes dans les années 1750, dans le siècle des Lumières (auteurs Français, Anglais et Allemands). On y trouve des aspirations aux progrès de l'humanité, aux droits, à leurs libertés fondamentales et à la raison et surtout au libéralisme. Ces physiocrates font parti du mouvement des Lumières car vont se constituer au sein des Encyclopédistes et tous ces auteurs ont écrit cette encyclopédie de Diderot. [...]

[...] De plus, l'industrie développée permettrait de peu importer car pourrait permettre une autonomie territoriale. Les rois français vont commencer à accepter cette idée à la fin du 16e et début du 17e (Henry 4 et Louis 13). Antoine de Montchrestien va écrire son traité en 1615 qui est adressé au roi et à sa mère (Catherine de Médicis) dont un chapitre entier est consacré aux manufactures. Jean Bodin à déposer un certains nombres de règles : l'idée qu'il faudrait contrôler de manière ferme le commerce des ressources agricoles du pays (interdire les exportations de grain). [...]

[...] Quesnay (1694-1774) était le membre fondateur de la secte des économistes français. Quand Smith est passé en France, il a rencontré les philosophes libéraux et Cluesnay. De cette rencontre va naitre pour Smith, le projet d'écrire la richesse des nations Pierre Le Pesant (M. de Boisguilbert) (1646-1714) aurai influencé les physiocrates. L'œuvre de Le Pesant est une critique du Colbertisme français et on va trouver cette critique dans un ouvrage de 1695 intitulé détails de la France sous le règne présent Ce livre a été censuré par le pouvoir royal car étant trop critique des choix de Louis 14. [...]

[...] Les souverains doivent prendre en charge les affaires économiques car cela est une affaire fondamentale du royaume. Les politiques économiques vont varier assez sensiblement d'un pays et d'une époque à l'autre : en fonction du terrain, en fonction de l‘histoire du royaume, en fonction de la population : la manière d'intervention va changer. Ensuite, la deuxième recommandation est la nécessité du commerce international. Le commerce international est la première forme de commerce (plus que le commerce national lui même). On va donner l'idée de la balance commerciale (compter les entrées et les sorties des marchandises dans le royaume), ensuite, ils vont faire en sorte que cette balance soit excédentaire. [...]

[...] On ne voit plus le monde la même façon, augmentation des grandes découvertes. On passe d'une vision verticale du monde (vision de dieu) à une vision horizontale d'une monde (vision de l'infinie). Double rupture. On comprend que la valorisation de l'économie sera plus facilement argumentable durant la renaissance. Pour Saint Thomas quantité de richesse fixe donc l'enrichissement se fait au détriment d'autrui. Les mercantilistes misent sur le commerce extérieur pour aller à l'encontre de cette thèse. Par le biais du commerce extérieurs l'enrichissement ne se fait pas au détriment de la nation au contraire cela enrichi la nation. [...]