Politique budgétaire et politique monétaire, cours d'économie de 25 pages
Dès lors que l'on croit, avec Keynes, que l'équilibre macroéconomique peut se situer durablement à un équilibre de sous-emploi, il est possible de justifier sur un fondement purement économique un rôle pour la politique économique. Ainsi, nous retrouvons ici notre problématique à savoir le rôle de l'Etat dans la régulation d'une économie de marché où chaque agent agit de manière décentralisée.
Cette politique économique est classiquement divisée en deux grandes catégories : la politique monétaire d'une part (section 1) et la politique budgétaire d'autre part (section 2).
Section 1. La politique monétaire
Section 2. La politique budgétaire
Section 3. Application : la lutte contre le chômage
[...] Elle peut s'adresser à la Banque centrale afin que celle-ci lui prête 100 euros jusqu'à ce que la banque secondaire soit en mesure de la rembourser (donc jusqu'au 2 décembre 2007). Cette opération s'appelle le refinancement. Il consiste dans le fait que les banques secondaires se refinancent auprès de la banque centrale pour obtenir la monnaie dont elles ont besoin. La banque centrale va donc fournir des billets de banque à la banque secondaire pendant en gros une année. Elle ne le fait gratuitement cependant, elle le fait en exigeant de la banque secondaire un taux d'intérêt que l'on appelle le taux de refinancement. [...]
[...] C'est le cas par exemple lorsque beaucoup d'agents vendent leurs actifs et réclament en échange un paiement en monnaie centrale. La Banque centrale peut, par des procédures d'open market, alimenter le marché en liquidité, par exemple, en achetant sur les marchés financiers des titres et donc en mettant en circulation de la monnaie centrale. c. Application : les paniques bancaires et/ou boursières Exemple 1. Le 11 septembre 2001, une panique saisit les marchés financiers à la suite des attentats de New-York. [...]
[...] La BCE a interprété ses statuts comme lui imposant un objectifs d'inflation à peu près égal à par an pour la zone euro. Du point de vue de la zone euro elle-même, l'un des points de débat concerne cet objectif de la politique de la BCE en terme d'objectif. Application. La Banque centrale mène depuis quelques moins une politique d'augmentation des taux d'intérêt. Ceci restreint donc la création monétaire afin précisément de lutter contre l'inflation. Ce faisant, les taux d'intérêt risquent de monter et donc de décourager l'investissement. [...]
[...] Dans le système monétaire de l'époque, la monnaie était principalement métallique. Or, en important de grandes quantités d'or et d'argent et en transformant ces métaux bruts en pièces de monnaie, l'Espagne augmentait considérablement la quantité de monnaie en circulation sans produire cependant davantage de richesse. Ainsi, l'Espagne a fait face à une inflation extrêmement importante après la découverte des Amériques qui expliquent aussi son relatif retard de développement par rapport à d'autres pays européen de l'époque. b. La distinction réel/nominal On distingue en économie les variables réelles et les variables nominales. [...]
[...] Pour la banque, l'opération ici a été blanche. Mais, si Jean n'avait pas retiré ses 100 euros, la banque n'aurait pas eu besoin de se refinancer et aurait donc fait un profit de 5 euros. Dans ce cadre, on appelle la Banque centrale prêteur en dernier ressort dans la mesure où elle n'a pas possibilité, elle, de se refinancer auprès d'une autre banque supérieure. L'essentiel des activités des banques consistent à faire sans cesse ce genre d'opérations. Notons également que la Banque ne dispose jamais dans ses caisses de l'intégralité des dépôts. [...]
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