L'indépendance de la Banque centrale garantit-elle que la politique monétaire soit la mieux adaptée possible à l'état de l'économie ?

Résumé du document

Plan détaillé (introduction et conclusions rédigées) d'un exposé d'Economie sur l'indépendance des banques centrales. L'indépendance n'est-elle pas parfois synonyme d'irresponsabilité des Banques Centrales ? Malgré ses qualités indéniables dans la conduite de politiques monétaires, ce modèle est-il pour autant le plus efficace, et donc à vocation universelle ?

Extraits

[...] L'indépendance comme élément indissociable des Banques centrales ? La critique de l'universalité du modèle de la Banque centrale indépendante -L'effet pervers des Banques centrales indépendantes, selon Milton Friedman -L'indépendance des Banques centrales facultative dans la stabilisation de l'inflation ? L'indépendance, apologie de l'irresponsabilité ? -Quelle responsabilité ? . Ou la question de la démocratisation des Banques centrales -La stabilité monétaire n'est pas la chaise gardée des Banques centrales indépendantes : l'importance des politiques budgétaires et des réformes structurelles CONCLUSION : Si l'on ne peut affirmer que le modèle de la Banque centrale indépendante est un idéal dans la tenue des politiques monétaires, il ne faut pas sous-estimer ses qualités (stabilité des prix, crédibilité et cohérence des politiques menées). [...]

[...] En effet, cette indépendance de la Banque centrale est-elle vraiment un facteur d'efficacité de la politique monétaire ? Intéressons-nous tout d'abord à la notion d'indépendance, qui contient 3 aspects. Une indépendance opérationnelle d'une part : la BC s'occupe de son objectif principal, la stabilité des prix, en élaborant et en mettant en oeuvre sa politique monétaire en dehors de toute influence partisane des pouvoirs politiques. Une indépendance personnelle, concernant les dirigeants des BC, nommés par les gouvernements mais non révocables pour une durée prédéterminée, bénéficiant d'un mandat long et non-renouvelable. [...]

[...] Ainsi, cette indépendance des Banques centrales semble aller dans le sens d'une optimisation des politiques monétaires. Ne peut-on cependant pas nuancer la portée de cette affirmation ? L'indépendance n'est-elle pas parfois synonyme d'irresponsabilité des BC ? Malgré ses qualités indéniables dans la conduite de politiques monétaires, ce modèle est-il pour autant le plus efficace, et donc à vocation universelle ? En fait, il s'agit de savoir comment, malgré les avantages indéniables de l'indépendance dans le cadre de la crédibilité des BC on ne peut aujourd'hui se satisfaire totalement des modalités de fonctionnement de ces dernières (II). [...]

[...] Des objectifs trop strictes, ou à l'inverse des logiques trop accommodantes peuvent nuire aux efforts et à l'image des BC. Néanmoins, si certaines évolutions paraissent souhaitables pour parvenir à une plus grande efficience de l'action des BC, on peut aujourd'hui craindre une méfiance accrue des citoyens face à ce genre d'institutions, vu les attaques démagogiques et électoralistes des politiques. On l'a vu : ce n'est pas aux dirigeants élus de décider de l'avenir de nos économies, contrairement à ce que certains, ou plutôt certaines, semblent penser . [...]