Le plan d'ajustement structurel du Maroc, exposé de 19 pages en économie
Le Maroc se présente aujourd'hui comme un pays ayant bien maîtrisé le processus d'ajustement structurel auquel il s'était soumis depuis le début des années 80, en négociant essentiellement avec le FMI et la Banque Mondiale. Par glissement, on le considère comme un bon élève de la Banque ; en réalité, il fut un bon partenaire, apte à soutenir des dossiers argumentés face parfois à des positions simplistes sinon dogmatiques.
Introduction
II- PARTIE 1 : LA SITUATION ECONOMIQUE AU MAROC EN 1983 ET LE CONTEXTE DU P.A.S.
III- PARTIE 2 : LES FONDEMENTS DE L'AJUSTEMENT:
IV- PARTIE 3 : LES RESULTATS DU P.A.S. :
V- Conclusion
[...] 2-L'ajustement social : Au cours de la période 83-93, le Maroc a traversé des épreuves difficiles. Des déséquilibres économiques internes et externes très graves s'étaient manifestés, obligeant ainsi le gouvernement marocain (sous la pression du F.M.I. et de la Banque Mondiale), à mettre en place une politique de stabilisation doublée d'une politique d'ajustement fondée sur une plus grande rigueur financière, une réduction du poids de la dette et le rétablissement des équilibres économiques. Afin d'atteindre ces objectifs, la politique visait une augmentation de l'offre et une réduction de la demande. [...]
[...] sur la santé : Face à une demande de plus en plus croissante des services de santé , on constate la faiblesse du budget d'investissement consacré à la santé qui n'a progressé que d'un demi point entre 1982 et 1994 ( 3.61 En ce qui concerne la capacité hospitalière, on incluant les lits des centres de santé avec la capacité des hôpitaux on a arrive a 26505 lits en 1991 contre 24913 en 1882 enregistrant ainsi un accroissement de en 9 ans. Le nombre de lits par rapport au nombre d'habitants a diminue passant de122 lits pour 100000 habitants en 1882 a 1982 a 106 en 1991. Le ratio lits-habitants a baissai d'une façon globale. [...]
[...] Sur le plan budgétaire, l'épargne publique était négative pour l'équivalent d'environ du PIB, et le déficit du trésor a atteint 12% du PIB. Au niveau des comptes extérieurs, le compte courant de la balance des paiements a accusé un déficit de l'ordre de 12% du PIB avec une accumulation d'importants arriérés extérieurs. De même le profil de la dette extérieure s'est sensiblement détérioré, si bien que l'encours a dépassé les 10% du PIB. Cette situation est imputable à des facteurs à la fois endogènes et exogènes. [...]
[...] L'impact de la politique d'ajustement sur les dépenses sociales au Maroc, mérite une attention particulière pour deux raisons essentielles. Parce qu'elles représentent l'essentiel des transferts publics aux ménages. Parce qu'elles constituent une part importante des dépenses publiques et il est difficile de réduire le déficit budgétaire sans les diminuer. Comme les dépenses sociales au Maroc sont largement dominées par les dépenses d'éducation et de la Santé il serait logique d'accorder une attention particulière à ces deux secteurs qui sont d'excellents indicateurs de l'état des lieux du "Social" marocain, puis nous compléterons notre analyse, en abordant l'impact du PAS sur l'autre secteur clé : l'Emploi. [...]
[...] Site Google : la libéralisation de l'économie Marocaine. Revue économique : économie du Maroc Avril 1994. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture