Oscillateur, Samuelson, activité économique, cycle économique, fluctuations, multiplicateur, accélérateur
L'évolution de l'activité économique est irrégulière. Au cours de certaines périodes, la croissance de la production s'accélère. On parle alors de période d'expansion. Au cours d'autres périodes, l'activité progresse à un rythme plus lent ou même diminue ; on évoque alors un phénomène de « récession ». Le passage d'un creux d'activité à l'autre ou d'un pic à l'autre définit ce que l'on appelle un « cycle ». Un des problèmes centraux de la macroéconomie est alors la compréhension des cycles d'activité.
[...] Selon J.M. Clark (1884- 1963), économiste américain qui a formulé mathématiquement le principe de l'accélération en 1917, une augmentation de la demande génère des investissements induits, pour augmenter les capacités de production lorsque la totalité du capital existant est utilisé. Or les variations de l'investissement sont supérieures aux variations de la demande et cet effet d'accélération est d'autant plus grand que le coefficient de capital est élevé : cela signifie que plusieurs unités de capital supplémentaires sont nécessaires pour produire une unité supplémentaire de bien. [...]
[...] Le modèle à oscillateur de P. Samuelson (économiste américain, prix Nobel en 1970) repose sur une combinaison des effets multiplicateur et accélérateur. Pour comprendre les fondements du mécanisme d'un oscillateur, il convient dès lors de comprendre les deux notions de "multiplicateur" et "d'accélérateur". - Le multiplicateur: à Selon le multiplicateur, tout accroissement d'un élément de la demande globale est à l'origine d'une nouvelle augmentation de la demande. Par exemple, augmenter le montant d'une dépense supplémentaire autonome comme l'investissement ou les dépenses publiques va mécaniquement augmenter la demande et l'activité. [...]
[...] Fiche Technique: L'oscillateur (Samuelson) L'évolution de l'activité économique est irrégulière. Au cours de certaines périodes, la croissance de la production s'accélère. On parle alors de période d'expansion. Au cours d'autres périodes, l'activité progresse à un rythme plus lent ou même diminue ; on évoque alors un phénomène de récession Le passage d'un creux d'activité à l'autre ou d'un pic à l'autre définit ce que l'on appelle un cycle Un des problèmes centraux de la macroéconomie est alors la compréhension des cycles d'activité. [...]
[...] Donc cela peut amener à des cycles économiques. Selon la propension à consommer (quelle part du revenu on utilise pour consommer) et le coefficient de capital (quelle part du capital dans la production), le cycle peut être amorti, entretenu ou amplifié. La combinaison des deux effets génère des oscillations cycliques de la production, dans la mesure où les vagues d'investissements induits par l'effet accélérateur ont aussi un effet multiplicateur sur les revenus, qui à leur tour implique des besoins supplémentaires en équipements. [...]
[...] Le même phénomène relie les fluctuations de l'investissement et de la production. L'effet d'accélération amplifie les impulsions données au système économique non pas par la demande comme dans le cas de l'effet multiplicateur mais par l'offre . On comprend dès lors que les deux effets apparaissent ainsi largement complémentaires. La théorie montre comment les interactions entre le principe du multiplicateur (source de stabilité économique) et celui de l'accélérateur (source d'instabilité) peuvent créer des fluctuations cycliques endogènes. On voit donc que la demande est influencée par l'investissement (multiplicateur) et qu'elle influence elle même l'investissement (accélérateur). [...]
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