Organisation du travail et croissance économique, fiche d'économie de 3 pages
L'apparition du Taylorisme et du Fordisme a permis d'améliorer la productivité par le biais d'une meilleure organisation du travail. C'est donc une croissance de type intensive, qui repose sur les gains de productivité : produire plus en essayant d'utiliser plus efficacement le travail et le capital.
I. L'ORGANISATION DU TRAVAIL FACTEUR DE CROISSANCE
II. LES MUTATIONS RÉCENTES DANS L'ORGANISATION DU TRAVAIL
III. VERS UNE NOUVELLE ORGANISATION DU TRAVAIL, NÉO OU POST-TAYLORISTE ?
[...] Vers une nouvelle organisation du travail ? Ou vers un mixage ? III. VERS UNE NOUVELLE ORGANISATION DU TRAVAIL, NÉO OU POST-TAYLORISTE ? A la fin des années 70 ou au début des années 80, les entreprises japonaises qui appliquent avec succès les principes du Toyotisme disposent, par rapport à leur concurrent, d'un avantage considérable sur le plan de l'efficacité productive. En effet, le Toyotisme semble la bonne réponse aux nouvelles conditions de la croissance. 1. Demande incertaine, fluctuante, segmentée. [...]
[...] De plus, le Taylorisme ne propose pas de diversification de la production. De ce fait, ce qui devient de plus en plus décisif, c'est assurer de nouveaux gains de productivité, c'est la capacité à proposer de nouveaux critères de production. Règle des « » : 0 stocks pannes défauts conflits papiers. La croissance a changée. Cela a entraîné une ou plutôt des crises du Taylorisme, qui n'est pas adapté à la diffusion des Nouvelles Technologies ainsi qu'à la diversification et à la fluctuation de la demande. [...]
[...] On a d'abord su produire en masse avant d'inventer des formes salariales qui ont permis de consommer en masse. Cette première période prend fin dans le courant des années 70. A partir de là, les conditions de la croissance se transforment. On voit donc émerger la recherche de nouvelles formes d'organisation du travail comme le Toyotisme. Pour autant, on ne peut pas dire que le Toyotisme s'est substitué à l'OST, et cela pour deux raisons. 1. ils coexistent dans certaines branches d'activité. 2. le Toyotisme empreinte certains traits du Taylorisme. [...]
[...] Travail et emploi Organisation du travail et croissance économique I. L'ORGANISATION DU TRAVAIL FACTEUR DE CROISSANCE L'apparition du Taylorisme et du Fordisme a permis d'améliorer la productivité par le biais d'une meilleure organisation du travail. C'est donc une croissance de type intensive, qui repose sur les gains de productivité : produire plus en essayant d'utiliser plus efficacement le travail et le capital. TAYLORISME : Le but : Gagner en productivité. Le fait de gagner en productivité passe par une organisation du travail. [...]
[...] La réponse est complexe et nuancée. D'un côté, le Taylorisme ne s'éteint pas. Par d'autres côtés, on peut penser que le Taylorisme et le Toyotisme ne sont pas exclusifs Le Taylorisme s'est développé dans certaines branches (restauration rapide, hôtellerie . ) A côté de cela, le Toyotisme se développe fortement. Mais ces deux formes d'Organisation ne sont-elles pas complémentaires ? Le Toyotisme, lorsqu'il se développe dans les grandes entreprises, n'exclue pas le recours au Taylorisme (relations de sous-traitance). De plus, les mêmes contraintes peuvent être analysées comme une pratique proche du Taylorisme ou proche du Toyotisme (les normes et délais à respecter peuvent également être une pratique du Toyotisme - ex : sous-traitance). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture