Le développement durable vise trois objectifs : Maintenir l'intégrité de l'environnement. Améliorer l'équité sociale. Améliorer l'efficacité économique, c'est-à-dire favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles et financières, et ce, notamment, par la responsabilisation des entreprises et des consommateurs ainsi que par l'adoption de politiques appropriées (principe du pollueur/utilisateur-payeur, internalisation des coûts environnementaux et sociaux, éco-fiscalité, etc)
[...] Améliorer l'efficacité économique, c'est-à-dire favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles et financières, et ce, notamment, par la responsabilisation des entreprises et des consommateurs ainsi que par l'adoption de politiques appropriées (principe du pollueur/utilisateur-payeur, internalisation des coûts environnementaux et sociaux, éco-fiscalité, etc). I. Le développement durable : permettre le développement dans un monde dont les ressources sont limitées 1. Le développement durable, contre l'hypothèse pessimiste de la croissance zéro Le développement durable constitue une alternative à la théorie de la croissance zéro du Club de Rome, dans le début des années 1970. Cette théorie, qui s'inscrivait dans une logique malthusienne, affirmait que la croissance ne pouvait durer indéfiniment, car elle excédait les capacités de régénération de la terre. [...]
[...] On a en effet longtemps considéré que la technologie pourrait pallier le manque de ressources et de matières premières, et remédier à la production de déchets et à la pollution de l'environnement. Mais au cours des années 1970, la communauté internationale a réalisé que les systèmes actuels de production et d'utilisation des ressources entraînent des externalités sociales et écologiques négatives. Une production et une consommation sans cesse croissantes entraînent donc une importante détérioration des systèmes naturels. Il est douteux que les technologies puissent à elles seules réduire entièrement les effets écologiques néfastes de la consommation intensive de biens et de ressources. Un autre mode de développement doit donc être envisagé. II. [...]
[...] Cette idée est confirmée par les travaux de Wheeler et alii, pour la Banque Mondiale, en 1993. Il faut d'autre part souligner l'importance des politiques environnementales : ainsi, l'Europe de l'Est a jusqu'aux années 1990 favorisé l'industrie lourde et la consommation d'énergie, alors que les économies de l'Asie de l'Est, à niveau de revenu par habitant comparable, ont des niveaux de pollution bien inférieurs. Le débat Nord / Sud : si l'on définit des normes de pollution régionales, quels sont les pays qui doivent avoir le plus de droit à polluer ? [...]
[...] Cependant, si l'on s'accorde sur les principes théoriques du développement durable, cette notion demeure largement programmatique : sa mise en œuvre semble beaucoup plus délicate, car elle repose sur une volonté politique qui fait souvent défaut. Ainsi le protocole de Kyoto semblait permettre une véritable avancée dans le domaine du développement durable ; mais le refus américain de se soumettre au protocole montre que le développement durable n'est pas un objectif prioritaire. Bibliographie Les théories du développement durable, E. ASSIDON, Coll. Repères Quel avenir pour le développement durable, D. BOURG Le développement durable, enjeux stratégiques pour les entreprises, FERONE et alii Retour sur le développement, Etudes du centre de développement, OCDE Population et développement, J. [...]
[...] Les composantes d'un développement durable 1. Réconcilier développement et environnement L'apparente contradiction : Le développement économique peut apparaître en opposition avec la préservation de l'environnement : la construction de routes, l'urbanisation, supposent une certaine détérioration des écosystèmes. Mais toute croissance économique n'aboutit pas à détériorer l'environnement. L'intensité écologique de l'économie, c'est-à-dire la charge écologique de chaque unité d'activité économique, varie en fonction du secteur industriel et de ses modes de production. Trois grands facteurs contribuent à la pollution globale :le niveau total d'activité économique, la composition de cette activité économique, les technologies utilisées dans chaque secteur d'activité. [...]
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