Peut-on donner un prix à la nature ? Et donner un prix, est-ce nécessaire au développement durable ?
Éloi Laurent pense effectivement que cela est possible et est nécessaire. Selon lui, on peut valoriser la Nature dans le sens où l'on peut valoriser une ressource naturelle, lui assigner un prix. Il a donné notamment l'exemple de l'eau, car elle est une ressource difficile à transporter qui crée beaucoup d'activité économique, il a aussi évoqué la forêt, un véritable espace économique car il abrite à la fois des activités de sylviculture (la valeur économique) et une biodiversité (la valeur écologique) (...)
[...] Éloi Laurent recommande une économie tournée vers la Nature et vers les Sciences. L'économiste affirme, de plus, que les générations futures doivent être incluent dans les négociations D'après M. Laurent, les questions environnementales sont des questions éthiques ; on ne peut pas simplement résonner en terme d'utilité. Le diaporama PowerPoint présentait pourtant des chiffres de l'INSEE et du WWF qui révélaient qu'en 30 ans (1970 - 2006) le niveau de vie monétaire des français avait doublé tandis que la biodiversité mondiale chutait de 30% (soit 1/3 d'espèces naturelles en moins sur la planète) La fiscalité verte Faut-il introduire une fiscalité verte ? [...]
[...] Sur les questions environnementales, la démocratie doit être forte, tout comme l'État. M. Laurent a fait la remarque que les pays les moins avancés sont ceux qui émettent très peu de CO². À titre de comparaison, la Chine représente 24% des émissions de gaz carboniques mondiales alors que l'Afrique entière ne représente que 5%. Le principe de pollueur-payeur ne s'applique bien évidemment pas ici. Il y a un problème de justice internationale (peut-être des solutions au sommet de Copenhague en 2009). [...]
[...] Il faut investir dans ces domaines, car il n'y a actuellement que 2 millions d'emplois verts dans le monde. Éloi Laurent ne veut toutefois pas d'État providence, mais un État écologique pour sortir de la crise. Il préconise donc une fiscalité verte et un investissement dans les secteurs du bâtiment et des transports. La nouvelle écologie politique Selon Éloi Laurent, le capitalisme financier autorégulé est un échec. La crise financière en est l'illustration. Il souhaite une régulation externe des marchés. [...]
[...] Éloi Laurent à la Faculté de Sciences Économiques de Lyon 2 : Peut-on faire l'économie de la Nature ? La conférence était divisée en quatre grands thèmes. Le premier abordait la question de la valorisation de la Nature, le second expliquait quelle forme de fiscalité verte est la bonne, le troisième traitait de la croissance verte, enfin le quatrième et dernier thème établissait le lien entre écologie et inégalités. La valeur de la nature Peut-on donner un prix à la nature ? [...]
[...] Tout d'abord, M. Laurent démontre que la théorie de Thomas Malthus est fausse, doctrine qui prône la décroissance démographique pour pouvoir nourrir le monde. En effet, on note que la population mondiale n'a cessé d'augmenter depuis la première moitié du XIXème siècle (environ à partir de 1820), alors que le PIB par habitant a augmenté de façon très similaire (la crosse de hockey). C'est sans doute le progrès technique qui est l'origine de cela. Aujourd'hui, le problème du changement climatique apparait. [...]
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