mutation, consommation des ménages, changements sectoriels de l'économie, économie de consommation de masse, pays industrialisés
Vers une demande de différenciation différent de la standardisation propre à l'époque fordiste -> segmentation des marchés.
Biens Giffen. Bien ostentatoire -> phénomène social de distinction par la consommation. Stratification de la société par la consommation.
Les modes de consommations de ménages varient en fonction de plusieurs critères et notamment en fonction de la CSP. Ainsi, une mutation structurelle des CSP fait évoluer les modes de consommation.
Au niveau de l'offre, l'offre doit s'adapter aux nouveaux modes de consommation -> rupture avec la standardisation fordiste et mise en place de systèmes hybrides directement inspirés du toyotisme japonais. La demande joue désormais un rôle primordial. Système de « just in time », étiquetage de l'acheminement des produits -> « kanban » japonais.
L'offre doit se flexibiliser pour s'adapter aux fluctuations de la demande -> toute offre ne crée plus sa propre demande. Besoin d'une flexibilité interne + externe. Besoin d'une main-d'œuvre de plus en plus qualifiée.
[...] IMPLICATIONS : -La réflexion peut porter sur la mésoéconomie (en fonction des secteurs d'activités) : le lien entre la consommation et l'évolution des structures économiques par secteurs d'activités. - Évolution des mentalités. - Impact sur le partage entre consommation et épargne. - Impact sur la croissance. P = périodisation La consommation depuis la révolution industrielle. Le textile jusqu'à la 2ème révolution industrielle. Il n'y a pas encore de véritable société de consommation dans la première révolution industrielle (sauf au sein de la bourgeoisie). - De 1860 à 1900 : essor des consommations collectives, les premières hausses de pouvoir d'achat. [...]
[...] La consommation s'oriente vers une consommation de biens symboliques. La consommation a été le moteur de la croissance surtout durant les Trente Glorieuses est-elle encore capable de jouer ce rôle ? La consommation de masse est-elle en train de se diffuser à l'échelle mondiale ? E = Enjeux : Comment soutenir aujourd'hui la demande des ménages ? Aptitude de la société française de donner à tous la possibilité de consommer ? S = soubassements théoriques Économiques : microéconomies du consommateur (élasticité, courbe d'indifférence le keynésiannisme, la théorie de l'offre, la loi d'Engel (plus le revenu progresse plus la part du revenu dédié aux biens de premières nécessités diminue). [...]
[...] La loi psychologique fondamentale de Keynes : plus le revenu est élevé plus la propension à épargner est forte. La forte participation de l'Etat dans la consommation après la WW2 : L'Etat a largement soutenu la consommation notamment à travers les orientations keynésiennes. Il y a d'abord contribué en augmentant les dépenses publiques fournissant des biens collectifs (forte augmentation des budgets éducatifs ( de bacheliers en en 1979 et 80% aujourd'hui). Les dépenses de santé ont elles aussi largement augmenté. L'Etat a aussi été le pourvoyeur des biens collectifs (équipements sportifs et culturels). [...]
[...] Nous sommes bien toujours dans une société de consommation. Néanmoins, on parle d'essoufflement sectorielle ( passage d'une demande d'acquisition à une demande de renouvellement (secteur automobile, biens d'équipements ménagers). En revanche, cela n'est pas vrai à l'échelle mondiale (cf. pays en développement). Cette thèse trouve ses limites dans le concept de progrès technique : le progrès technique crée des nouveaux besoins. La frontière entre le secteur industriel et tertiaire est floue. Sommes- nous réellement dans une société post-industrielle ou plutôt dans une société hyper-technologique qui relèverait essentiellement du secteur technologique ? [...]
[...] La consommation c'est-à-dire, la consommation des ménages (acquisition et l'utilisation par ceux-ci de biens et de services destinés à leurs fournir une satisfaction). La consommation s'est installée comme rouage central des économies modernes. Elle semble s'être largement conjuguée avec la croissance économique dans les pays industrialisés jusqu'au début des années 80. Aussi est-il nécessaire de s'interroger sur les mutations de la consommation des ménages et leurs implications : jusqu'à quel point l'évolution de la consommation des ménages en se réorientant vers des biens supérieurs, a-t-elle dictée le passage à une économie tertiarisée et vers la consommation de masse. [...]
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