A la vision classique ou néoclassique fondée essentiellement sur la théorie quantitative de la monnaie, s'oppose la vision keynésienne ou néokeynésienne inspirée par Keynes. Cependant, ces deux conceptions de la monnaie s'inscrivent dans une évolution de la pensée économique ; sans les classiques, Keynes n'aurait certainement pas pu développer sa pensée. Ainsi est-il préférable d'étudier ces deux conceptions séparément de façon à mieux montrer en quoi la théorie keynésienne se crée en opposition aux classiques tout en complétant leurs théories
[...] 2)la neutralité de la monnaie : la monnaie n'a par elle-même aucune valeur pour les agents qui la détiennent. Elle n'est détenue que pour ce qu'elle est susceptible d'acheter. Dans la vision classique des échanges, les prix relatifs des produits entre eux sont déterminés par l'utilité de ces produits ou par la quantité de travail que nécessite la production. La quantité de monnaie détermine le prix absolu en unité de compte sans pouvoir jouer sur le prix relatif des marchandises. [...]
[...] Ce sont les prix P qui s'ajustent immédiatement aux variations éventuelles de M et T voire de V. c)l'école de Cambridge : Les principaux auteurs, MARSHALL et PIGOU, proposent d'exprimer la demande de monnaie par les agents en fonction de leur revenu du niveau général de prix et de la proportion k de leur revenu qu'ils souhaitent détenir sous forme de monnaie, soit : Md = kPY. En faisant apparaître P dan la partie gauche, on obtient une expression du phénomène d'encaisse réelle : Md/P représente le véritable pouvoir d'achat de cette encaisse ; elle se définit comme une fonction du revenu réel. [...]
[...] La monnaie dans les théories Classique et Keynésienne Introduction A la vision classique ou néoclassique fondée essentiellement sur la théorie quantitative de la monnaie, s'oppose la vision keynésienne ou néokeynésienne inspirée par JM.KEYNES. Cependant, ces deux conceptions de la monnaie s'inscrivent dans une évolution de la pensée économique ; sans les classiques, KEYNES n'aurait certainement pas pu développer sa pensée. Ainsi est-il préférable d'étudier ces deux conceptions séparément de façon à mieux montrer en quoi la théorie keynésienne se crée en opposition aux classiques tout en complétant leurs théories. [...]
[...] L'offre de monnaie est dans ce cadre keynésien considérée comme exogène : elle dépend de la seule volonté des autorités monétaires de mettre à disposition des agents une plus ou moins grande quantité de monnaie. La confrontation de l'offre et de la demande fixe ce taux d'intérêt. Or, l'entrepreneur compare systématiquement le taux d'intérêt au rendement qu'il peut obtenir de son investissement ; il investit jusqu'à ce que le taux d'intérêt soit égal à l'efficacité marginale du capital. Une augmentation du taux d'intérêt réduit le niveau d'investissement, une baisse du taux l'augmente. [...]
[...] CANTILLON propose aussi la notion de vitesse de circulation de la monnaie qui exprime le nombre de paiements qu'effectue la monnaie ou le crédit dans un temps donné : ce n'est donc pas le stock de monnaie en lui-même qui est important, mais le flux circulant qui en découle sur la période. -Toutefois, deux grands principes se précisent avec JB.SAY (1803)et D.RICARDO (1817) : la loi des débouchés : les produits s'échangent contre des produits énonce-t-elle. L'argent procuré par la vente d'un produit est nécessairement remis en circulation. Donc tout produit est en lui-même un débouché à d'autre produit pour le montant de sa valeur. La monnaie ne saurait donc être conservée pour elle-même mais seulement comme moyen de règlement. [...]
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