Fiche d'économie sur la demande d'actifs monétaires.
[...] A M B La monnaie est donc neutre, il y a dichotomie entre réel et monétaire. La monnaie joue la fonction d'intermédiaire des échanges et d'unité de compte mais pas de réserve de valeur. Fin du 18ème, début 19ème, on voit les classiques avec Ricardo et Mill qui se posent la question de la quantité de monnaie. Au 19ème, le théoricien néo-classique Walras, s'interroge sur les prix relatifs mais pas sur le niveau général des prix. Il reconnaît à la monnaie une utilité indirecte d'acquisition de biens. [...]
[...] La théorie quantitative de la monnaie associe la quantité de monnaie au niveau des prix, la monnaie est donc exogène. A la fin du 19ème, en 1890, à Cambridge, Alfred Marshall énonce l'équation de Cambridge : M = kPY k : coefficient d'utilisation de la monnaie Cette approche est différente, k représente la demande de monnaie des agents économiques et non la vitesse d'utilisation. Les agents ont un revenu qu'il souhaite en partie détenir. La monnaie n'est donc plus contrôlée par la banque centrale mais par les agents économiques. [...]
[...] La notion de k amènera la théorie de la préférence pour la liquidité. L'élève de Marshall, Guigou, reprend sa théorie en l'enrichissant de la notion de monnaie scripturale et même de quasi-monnaie. Les cambridgiens associent la monnaie à l'économie, elle devient ainsi endogène et est demandée par les agents. Keynes va intégrer finalement à la monnaie la fonction de réserve de valeur et affine l'équation : M = f i : taux d'intérêt Il pose aussi les trois motifs de demande de monnaie : - Motif de transaction - Motif de précaution (par rapport à l'incertitude quant aux recettes et dépenses) On parle, pour ces motifs, de monnaie active qui est déterminée par le niveau de revenu. [...]
[...] Bodin explique la hausse des prix par la hausse de quantité de monnaie. M P Au début du 18ème siècle, Richard Cantillon introduit le fait que la hausse des prix n'a lieu que si, à la hausse de la quantité de monnaie, s'ajoute la vitesse d'utilisation de monnaie. M x V P Hume développe ainsi l'idée que l'accumulation d'or et d'argent est indifférente à l'état, les richesses produites ne gagnent pas en valeur mais les prix augmentent. La croissance des prix n'est en fait qu'une illusion de croissance de la richesse. [...]
[...] La trésorerie n'est pas rémunérée alors que les placements le sont au taux d'intérêt Temps Il convertie dès le départ une partie de ses revenus en liquidité. Portefeuille de titres La pente des dépenses vaut Y Y = revenu perçu en 1 fois à T0 Y = dépense uniformément réparti entre TO et T1 L'agent cherchant à conserver les titres le plus longtemps, il convertit en liquidité de manière régulière en restant proche d'un trésorerie nulle Temps On se demande alors quel est le nombre de transactions, et quel est le montant de chaque conversion, C ? [...]
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