I ? Formes et fonctions de la monnaie
II ? La monnaie en circulation dans une économie
III - L'économie d'endettement et ses effets
[...] On dit que la monnaie est neutre. Avec ces hypothèses, il est clair que si la masse monétaire augmente plus vite que les transactions, c'est-à-dire que si la masse monétaire augmente plus vite que la production du pays, alors on assistera à une hausse des prix . La Banque Centrale doit se fixer une règle de progression de la masse monétaire très simple : il faut qu'elle augmente globalement qu même rythme que la production. Il faut qu'il y ait juste assez de moyens de paiement, mais pas trop, sinon on court le risque de l'inflation . [...]
[...] Ses partisans souhaitent supprimer la couverture des billets par des stocks de monnaie métallique, ce qui revient à abandonner peu à peu la convertibilité. Peu à peu s'impose l'adoption d'un cours légal des billets : il donne au billet un pouvoir libératoire illimité : on ne peut pas refuser d'être payé en billets (c'est encore le cas aujourd'hui). Monnaie scripturale : ce sont les sommes déposées sur un compte en banque. Cette monnaie circule uniquement par des jeux d'écriture d'un compte à l'autre sous les formes : . chèque . virement . prélèvement . [...]
[...] en pratiquant surtout un taux de refinancement plus attractif ou moins dissuasif. On a vu que les banques qui manquent de monnaie centrale doivent se refinancer auprès de la banque de France ou des autres banques sur le marché monétaire ; plus elles paient un taux d'intérêt élevé, plus elles seront incitées à réduire leurs besoins en monnaie centrale et donc plus elles rechigneront à accorder des crédits. La banque de France agit sur les taux d'intérêt de la façon suivante : elle fixe deux niveaux de taux que l'on appelle les taux directeurs car ils fixent les L'évolution des taux pratiqués sur le marché monétaire par les banques prêteuses. [...]
[...] Si elle vend des titres, elle ponctionne de la monnaie centrale, Si elle achète, au contraire, elle augmente la monnaie centrale sur le marché . [...]
[...] Les administrations publiques . Structurellement emprunteuses . Augmentation des déficits publics dans les années 80, les causes : le ralentissement de l'activité économique, diminution des recettes effet boule de neige de l'endettement public (il faut payer les intérêts augmentation des dépenses) les conséquences : rôle contracyclique effet d'éviction surtout que les taux d'intérêt sont déjà élevés. B LE ROLE DES BANQUES 1 Dans le transfert d'épargne : ce transfert d'épargne se réalise parfois directement entre prêteurs et emprunteurs, grâce au marché des capitaux où se confrontent directement offre et demande de capitaux = les emprunteurs émettent des titres qui sont souscrits par les agents disposant d'un excédent d'épargne. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture