La Mondialisation selon Yves Bontaz, Gilles Perret, entreprise, patron de PME, Chine
Le documentaire intitulé « Ma mondialisation » de Gilles Perret raconte à travers un entrepreneur d'une entreprise de décolletage se trouvant dans la vallée de l'Arve, Yves Bontaz, l'évolution de son entreprise et son secteur d'activité ainsi que les problèmes qui sont survenus suite à la mondialisation. La délocalisation, le rachat des entreprises « familiales » à des fonds de pension, les incertitudes des employés, la crainte du chômage ainsi que l'expansion économique chinoise.
[...] La petite usine familiale de M. Bontaz devient très vite une entreprise conséquente grâce à la demande, mais qui dit agrandissement de l'entreprise dit aussi début des ennuis. Avec l'arrivée de la mondialisation et l'arrivée brusque de concurrents étrangers qui pratiquent des prix bien plus bas que les décolleteurs français le marché de l'automobile a le pouvoir de dicter leurs règles et imposer des baisses de prix. Les entreprises de décolletage françaises ont donc une énorme pression qui se répercute également sur les employés qui doivent être de plus en plus productif. [...]
[...] Bontaz est le dernier entrepreneur d'une entreprise de décolletage à n'avoir pas vendu son entreprise à des financiers étrangers. Yves Bontaz, fils d'agriculteur, suit l'exemple de nombreux paysans de la région qui ont abandonné l'agriculture pour se lancer dans le décolletage. Dans ce secteur d'activité, la demande est très grande, grâce notamment aux deux grands constructeurs automobiles du pays. Peugeot et Renault ont augmenté leur production de voiture et ont donc un grand besoin de pièces de révolution. A l'époque ces deux grands constructeurs ne disposaient que des pièces fournis par les décolleteurs du pays et selon M. [...]
[...] D'ailleurs, le PDG de Bontaz Centre définit la mondialisation comme l'harmonisation des richesses dans le monde». M. Bontaz, qui commence tout doucement à se faire âgé se demande également à qui il vendra son entreprise lorsqu'il prendra sa retraite. Il pourrait très bien se soucier que de lui-même en la vendant au meilleur offrant sans se préoccuper du sort de ses employés, mais il pourrait également s'informer sur les projets des potentiels acquéreurs et vendre son entreprise à un acheteur qui garantira une certaine continuité. [...]
[...] Bontaz la délocalisation est un mal nécessaire pour la survie de son entreprise. Dans le but de rester compétitif avec ses concurrents étrangers, M. Bontaz est dans l'obligation de réduire au maximum les coûts, et ce pour commencer celui du personnel ainsi que le temps de production afin de survivre et rester compétitif. La délocalisation partielle fait perde du travail aux français mais il permet à l'entreprise de rester en vie et de garder le reste des emplois en France. [...]
[...] Ceci crée un climat de tension et d'incertitudes chez les employés. Autrefois, ces derniers avaient un contact direct avec leur patron. Ils parlaient de leur travail, de leur famille, de leurs problèmes. Maintenant leurs patrons (donc également le pouvoir décisionnel) se trouvent à des milliers de kilomètre. Parmi les concurrents étrangers, Yvez Bontaz se préoccupe principalement de la Chine. En effet, l'émergence de ce marché ainsi que de toutes les opportunités d'affaires qui s'y accompagne attirent de nombreux concurrents. Mis sous pression par ses clients, Yves Bontaz délocalise une partie de l'activité d'assemblage en Chine car ne pas le faire signifierait perdre ses clients à l'avenir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture