Mondialisation, facteur travail, menace pour les emplois, entreprise globale, travail en concurrence
Au début du XXe siècle, certains auteurs marxistes comme Rosa Luxembourg dans L'accumulation du capital (1913), ces auteurs ont affirmé que les capitalistes partaient à la conquête des marchés étrangers pour lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit, conséquence = exploitation de la main d'œuvre des pays moins développés, thèse reprise par de nombreux auteurs notamment Lénine dans L'impérialisme stade suprême du capitalisme.
Aujourd'hui vision différente entre mondialisations et travail, vision moins dogmatique des effets de la mondialisation. La mondialisation est un phénomène d'ouverture des frontières, d'accroissement d'échange entre les pays, unification des marchés à l'échelle internationale. Ce mouvement de mondialisation est a priori indépendant du facteur travail, en tous cas au niveau de ses causes.
[...] Concernant les causes de ces mvt migratoires : - approche insistant sur différence de salaires font flux migratoires : choix individuel rationnel, tropisme lié au différence de richesse (vont là où salaires sont les + forts) - immigration = choix collectifs plutôt qu'individuel (nouvelle éco des migrations de travail), coûts sociaux et psychologique partagés par l'ensemble d'une famille, la migration repose sur un choix collectif fait par un ménage (qui avance coûts dus à migration) ( explique transfert de fonds + rapprochement familiaux - dualisme du marché du W dans pays dvp : nationaux refuse de prendre certains emplois (segment secondaire du marché du Il ya une tendance à l'accroissement des flux selon mvt irrégulier dépendant de plusieurs phénomènes comme guerres, quotas - de des travailleurs ne travaillent pas sur leur territoire national (ampleur limitée du phénomène). Les migrations sont porteuses de conflits culturels potentiellement et assimilation pas toujours facile et mondialisation ne peut pas être une patrie de substitution. [...]
[...] Aujourd'hui le rapport entre le capital et le travail est devenu inégal à l'échelle internationale : chgmt par rap 50s car il y a dans entreprises volonté d'instrumentaliser le travail ce qui est lié au fait qu'elles ont perdu attache nationale (surtt création de valeur pour actionnaire) + capital plus mobile que travail (raison technique ou juridique) + travail faiblement organisé à l'échelle internationale + évo démo dans 1/3 monde fait que travail plus abondant que capital + augmentation du nbe de F&A internationale = suppression d'emploi + logique d'internationalisation de l'actionnariat (montée en force des fonds de pensions US ou Jap dans le capital des firmes fr) ( Très forte pression sur travailleur, thème dominant = rechch de la flexibilité dans le monde du travail (assouplissement procédure d'embauche : MEDEF veut période d'essai d'un an au lieu de 6 mois) + course au productivisme pouvant provoquer dégradation des conditions de travail (stress II. Les relations entre facteur travail et mondialisation peuvent être interprétés de façons diverses A. Une menace pour les emplois et pour les salaires dans les pays dvp La plupart du temps W et mondialisation = peur. Surtt impact de la mondialisation sur la localisation de l'emploi et donc aspect quantitatif pour chômage + impact sur la rémunération du W. Localisation : délocalisation = déplacement du capital mais pas du W (cf. [...]
[...] La mondialisation accroît la taille des marchés donc accroît DIT et donc spécialisation productive des pays + impact sur efficacité du W = amélioration de l'allocation des ressources + impact sur inégalité de revenu (inégalité salariale) ( caractère déstabilisent, prime au travail très qualifié. Mondialisation souvent bouc émissaire même si quand même déstabilisante : risque de l'effritement de la base industriel dans PI. Mondialisation gagne à être encadrée d'où le rôle des pouvoirs publics plaçant W national dans une position favorable par rap au processus de mondialisation. [...]
[...] Ce mouvement de mondialisation est a priori indépendant du facteur travail, en tous cas au niveau de ses causes. Mondialisation = phénomène de long terme et on peut distinguer une série de rupture : au moment de la première RI puis fin 70s avec globalisation (touchant facteur capital). Facteur travail : envoie à théorie Néo C., on entend par travail, l'ensemble des heures consacrées à la production, ou main d'œuvre, travail = nbe de personne consacrant une partie de leur temps à produire en contre partie d'une rémunération. [...]
[...] 70-80s = autre rupture, on peut opposer situation avant et après 70s, avant toute une série de barrières protégeant la main d'œuvre : frontière marquée (états nations), protection tarifaire élevée (fin 40s = droits de douanes 40% entre coûts de transports plus élevés ( pas de révo des transports aériens). Après WWII, protection des travailleurs mais à l'échelle nationale (logique beveridgienne : garantir un revenu aux individus) + nbe secteurs abrités, non soumis à la concurrence étrangère. Spirale salaire/prix compensée par dévaluation + syndicats forts. [...]
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