Analyse de 36 pages avec prisme économique
[...] Krugman insiste beaucoup sur ce point. Cette montée en puissance ne s'est pas faite au détriment des pays du Nord : ils réalisent encore 70% du commerce mondial 4/5 ème des échanges internationaux de font au sein de la triade Etats-Unis , Europe, Japon. Si on examine la part des pays du G7 dans les échanges, on ne peut pas parler de recul : 1977 1985 1993 Part dans les exportations mondiales Part dans les importations mondiales Enfin, pour relativiser l'idée selon laquelle on subirait de plein fouet la concurrence des NPI d'Asie, il faut noter que l'essentiel des échanges pour les pays industrialisés se font avec d'autres pays industrialisés : le commerce Nord-Nord représente l'essentiel du commerce mondial. [...]
[...] Dans la plupart des pays, la tendance est à la hausse. Les pays moins industrialisés, comme l'Espagne ou la Grèce connaissent des taux d'intra-branche moins élevés, mais en hausse. La seule exception notable est le Japon : seulement ¼ de son commerce est intra-branche, ce résultat renvoie à sa politique de spécialisation sur certains produits. → contestation des hypothèses du modèle des avantages comparatifs l'hypothèse du plein emploi des facteurs de production : que penser de la validité de cette hypothèse en période de chômage de masse ? [...]
[...] Les principes fondateurs du GATT Le GATT est créé en 1947 (General Agreement on tarif and trade). C'est un accord signé par 23 pays (d'autres s'y sont ajoutés par la suite) avec 38 articles, qui précisent les principes qui doivent guider la libéralisation des échanges. Il est né de la même volonté que celle qui a guidé la signature des accords de Bretton Woods : éviter de revenir aux conflits de l'entre-deux-guerres et donc nécessité de lutter contre les obstacles au libre-échange pour éviter le retour à une spirale protectionniste. [...]
[...] Réglementer les subventions : les subventions à l'exportations sont interdites pour les produits industriels, elles sont tolérées pour les produits de base, notamment agricoles, dans la mesure où elles ne conduisent pas le pays à occuper une part non équitable du commerce mondial pour les produits concernés. Les subventions à la production sont autorisées, tant qu'elles ne créent pas préjudice aux autres pays, qui peuvent porter plainte, s'ils se sentent lésés. Il y a des exceptions à ces obligations : les échanges de services ne sont pas concernés. C'est seulement au cours de l'Uruguay Round (1986) que les négociations pour élargir l'accord aux services, qui représentent 20% du commerce mondial, débutent. [...]
[...] La part reste stable au Japon, autour de 34%. Parallèlement, l'industrie assurerait dans les NPI d'Asie l'essentiel de la croissance du nombre d'emplois : au début des années 90, environ 40% de la main-d'œuvre des 4 NPI de la première génération était occupée dans l'industrie et 20% pour ceux de la seconde vague(dont la Chine) → les réponses aux arguments des optimistes ces auteurs insistent sur le fait qu'on ne peut pas déduire du fait que les balances sont équilibrées, qu'il existe un effet neutre sur l'emploi, puisque le contenu en emploi d'1 franc d'importations est plus élevé que le contenu en emploi d'1 franc d'exportations (ceci dit Vimont en tient compte). [...]
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