Les mondes enchantés du modèle néo-classique de croissance
[...] Ainsi, des pays de l'est asiatique ont vu leur PIB par tête quintuplé en 25 ans. L'exercice de mise en ordre des faits sous une certaine forme ordonnée (les faits stylisés) permet-elle d'en induire des politiques économiques réalistes. Ne peut-on pas, sans espérer une explication universelle, en induire un ensemble de conclusions qui trouvent leur cohérence dans un corps commun d'analyse économique. Ceci introduit les hypothèses de départ de R. SOLOW lorsqu'il pose les bases de l'analyse moderne de la croissance économique : Toute théorie, dans son essence, dépend de postulats qui ne sont jamais pleinement vérifiés. [...]
[...] Cette contribution répond à un essai de validation des faits stylisés de la croissance et du développement déjà exposés. Le challenge posé par la citation de Solow, conduit donc à commencer l'exposé de sa contribution en revenant sur ces faits stylisés qui peuvent apparaître largement irréalistes. Avant de commencer l'exposé, il faut souligner que le cadre d'analyse du modèle de Solow se situe dans le domaine de la cohérence de la micro-économie néo-classique. Les agents consommateurs maximisent leur utilité ; les agents producteurs travaillent sur la frontière d'efficience technique dans un contexte de pure concurrence; les individus consacrent une fraction fixe de la production à l'épargne et une proportion fixe de leur temps à la formation. [...]
[...] Les hypothèses du modèle de base C. L'état stationnaire et le choc économique D. Dynamique de la croissance dans le modèle simple E. La convergence conditionnelle INTRODUCTION : les héritages de la théorie néo-classique Les faits montrent que les questions de la croissance ne procèdent pas d'une simple curiosité intellectuelle, mais traduisent des transformations de la sphère d'action des agents économiques. L'exemple des nouveaux pays industriels d'Asie démontre qu'une croissance rapide peut modifier les niveaux de vie en une génération . [...]
[...] Présenté autrement cette invariance du coefficient de capital veut simplement dire que l'on se situe à technologie invariante dans le temps. Dans ce contexte, il y a négation du progrès technique donc recul relatif avec la dynamique perçue par Smith pour expliquer une utilisation de plus en plus efficiente du facteur travail, à partir de la division des tâches que permettaient les machines. Dans un processus dynamique, on ne s'intéresse plus aux caractéristiques de la technologie à un moment donné du temps, mais à la façon dont elle évolue au cours du temps, à inputs(capital et travail) donnés. [...]
[...] Le progrès technique revêt alors des formes variées. On peut se demander s'il affecte de manière uniforme les équipements des entreprises ou bien s'il ne concerne que les équipements les plus récents (on parle alors de progrès technique incorporé). On sent bien que dans de nombreux domaines l'hypothèse de progrès technique incorporé est plus réaliste; par exemple, l'invention du moteur à explosion a entraîné l'apparition conjointe de nouveaux types d'équipements, au lieu que ce moteur soit simplement installé sur tous les équipements anciens fonctionnant par exemple à l'énergie animale. [...]
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