Fiche de 7 pages sur le modèle IS-LM: (version Hicks Hansen du modèle keynésien).
Le modèle IS-LM est considéré comme une version formalisée des idées de Keynes, une représentation algébrique et graphique d'un certain nombre de relations posées plus ou moins explicitement par Keynes dans la TG. Cependant, certains keynésiens réfutent cette idée de synthèse dont ils nient le caractère keynésien. Ainsi le débat autour du modèle IS-LM reflète le débat sur l'interprétation de la TG.
[...] Ce qui stimule leur consommation. La consommation est ici, comme chez Fisher, une fonction décroissante du taux d'intérêt, mais, l'effet est marginal selon Keynes et il n'est pas du à un effet de substitution, mais à un effet de richesse. Les post-keynésiens s'en tiennent à la pensée de Keynes lui-même et pensent que Hicks et ses successeurs l'on gravement déformée en voulant la réduire à quelques équations Gregory Mankiw dans un article intitulé "The Reincarnation of Keynesian Economics" Revue d'économie européenne rapporte les propos de Robert Lucas les gens se sentaient offensés quand ils étaient qualifiés de keynésiens. [...]
[...] Ainsi le débat autour du modèle IS-LM reflète le débat sur l'interprétation de la TG. Ce modèle permet de présenter sur un seul graphique les relations entre le taux d'intérêt r (ou et le niveau de production (ou de revenu) Y sous deux formes : une liaison traduisant l'équilibre offre demande de biens et une relation traduisant l'équilibre offre et demande de monnaie. La confrontation de l'offre et de la demande de titres n'est pas nécessaire puisqu'en vertu de la loi de Walras, si deux marchés sur trois sont en équilibre le troisième est forcément équilibré. [...]
[...] La formule magique est la suivante : aujourd'hui, la plupart des économistes considèrent que . La construction d'une fonction de demande agrégée est en revanche compatible avec les idées keynésiennes. Il faut évoquer ici l'effet Keynes. Une baisse des salaires pour un comportement de marge donné des entreprises peut se traduire par une baisse des prix. Celle-ci provoque, toutes choses égales par ailleurs, une augmentation de la masse monétaire réelle disponible pour les transactions. Cela entraîne une baisse du taux d'intérêt puisque la quantité de monnaie disponible pour l'arbitrage spéculation-thésaurisation est plus importante. [...]
[...] La consommation est une fonction croissante du revenu. C = et 1 > dC/dY > 0 avec Y pour le revenu national ou la production (PIB) ; la propension marginale à consommer est comprise entre 0 et 1 parce que plus de revenu permet de consommer davantage (mais une partie du revenu supplémentaire est épargnée donc dC [...]
[...] Dans le modèle IS-LM l'équilibre se détermine sans faire appel au marché du travail, ceci est néanmoins conforme à la pensée Keynésienne. Dans la vision classique, le marché du travail est le lieu où se déterminent les revenus des salariés. Dans la vision keynésienne l'équilibre se détermine à partir de la demande globale. Celle-ci comprend non seulement les revenus salariaux mais aussi une composante autonome ou exogène, (dépense publique par exemple). La demande globale est donc un concept plus large. [...]
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