Les premiers questionnements influencés par l'héritage néo-classique et marxistes s'attachaient au caractère épuisable dans le temps de la croissance. Influencé par Keynes, le modèle d'Harrod et Domar déplace le débat sur la question de la stabilité de cette variable. Ces néo-keynésiens ont pensé les conditions optimales pour atteindre une croissance équilibrée, réfutant l'idée selon laquelle une pérennisation de cet équilibre serait envisageable à long terme.
[...] A l'inverse si le taux de croissance garanti est inférieur au taux de croissance naturel, le chômage s'accroît exerçant une pression sur les salaires. La répartition des profits s'opère à l'avantage des profits, ce qui débouche sur une augmentation de la propension à épargner. Le taux de croissance garanti accélère pour retrouver la stabilité. ( L'Etat ne joue donc plus de fonction régulatrice. B. Pour une stabilité structurelle de la croissance : le modèle de Solow Solow a tenté d'effectuer une synthèse entre l'approche keynésienne et la théorie néoclassique. Son point de départ correspond aux conclusions d'Harrod et Domar. [...]
[...] Kaldor s'inspire de l'égalité fondamentale proposée par le modèle Harrod et Domar. Il apparaît pour ce penseur, que le taux d'épargne est une fonction croissante de la part des profits dans le produit national. Ce taux varie en fonction de la répartition opérée entre les salaires et les profits à l'échelle macroéconomique. Si le taux de croissance garanti est supérieur au taux de croissance naturel, l'économie est confrontée à une pénurie de main d'œuvre qui traduit une augmentation des salaires. [...]
[...] Il n'y a à priori aucune raison pour que l'investissement des entreprises qui dépend de leurs anticipations de demande, soit précisément égal à la valeur qui assure la croissance. Les divergences de l'investissement peuvent donc entraîner des déséquilibres durables : Au niveau de la demande : un investissement supérieur au taux d'équilibre déclenche un accroissement de la demande bien supérieur à l'augmentation des capacités de production. Cela conduit à une croissance inflationniste Au niveau de l'offre : un investissement trop faible n'augmente pas le revenu dans des proportions suffisantes. [...]
[...] Influencé par Keynes, le modèle d'Harrod et Domar déplace le débat sur la question de la stabilité de cette variable. Ces néo-keynésiens ont pensé les conditions optimales pour atteindre une croissance équilibrée, réfutant l'idée selon laquelle une pérennisation de cet équilibre serait envisageable à long terme Le modèle d'Harrod et Domar ou l'instabilité intrinsèque de la croissance Domar : Les conditions d'une croissance équilibrée [cf schéma p.4] Le modèle de croissance de Domar résulte de la volonté d'étendre les principes de l'analyse keynésienne de la courte à la longue période. [...]
[...] (La croissance se fait sur le fil du rasoir (Harrod). Croissance naturelle et croissance garantie Cet économiste s'interroge dans un second temps sur la relation qui unit croissance équilibrée sur le marché des biens et croissance de l'offre de travail : à supposer que l'équilibre dynamique soit réalisé sur le marché des biens, la croissance équilibrée du plein-emploi est-elle possible ? Harrod introduit aux côtés du taux de croissance garanti le taux de croissance naturel qui correspond au taux de croissance de la population active. [...]
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