Mill
[...] D'abord adepte, comme son père, des idées de Bentham, il s'attacha à les propager en Grande-Bretagne puis, vers la fin des années 1820, chercha à concilier utilitarisme et idées réformatrices, qui ne cesseront de caractériser sa pensée, que ce soit en économie ou en philosophie. II-SES IDEES À partir de 1836, Mill travailla pour la Compagnie britannique des Indes orientales. Celle-ci fut dissoute en 1858 et il obtint une pension confortable, qui lui permit de s'établir près d'Avignon tout en vivant une partie de l'année en Grande-Bretagne. [...]
[...] Mill est l'auteur de nombreux autres ouvrages, parmi lesquels on peut citer Essai sur Bentham (1838), Coleridge (1840), M. de Tocqueville et la démocratie en Amérique (1840), Dissertations et Discussions (1859), qui reprend nombre de ses articles publiés au cours des années 1840 dans The Edinburgh Review, Sur la liberté (1859), le Gouvernement représentatif (1861), l'Utilitarisme (1861), Auguste Comte et le positivisme (1865), Sur la nature (1874), Trois Essais sur la religion (1874), ainsi que de nombreux articles d'économie ou sur des questions sociales, parmi lesquels Deux Lettres sur la mesure de la valeur (1822), Questions de population (1823), la Question noire (1850), Discours en faveur de la peine capitale (1868), Sur l'assujettissement des femmes (1869), en faveur du vote des femmes. [...]
[...] Sa théorie ne laisse aucune place à l'intuition mais admet l'idée de Dieu. La seule chose qui puisse être tenue pour certaine est l'existence de sensations ; ce philosophe empiriste en distingue deux classes : les sensations actuellement perçues et la masse des sensations possibles. Ces dernières sont permanentes, parce qu'une longue expérience les a accumulées dans l'esprit. Cette permanence nous fait croire en la réalité première du monde extérieur, alors que, en fait, nos sensations précèdent cette réalité ; c'est grâce à elles que notre entendement forge ce que nous appelons la matière. [...]
[...] Andrews, mais ne fut pas réélu l'année suivante au Parlement. Il se retira à Avignon, où il continua d'écrire, tout en s'intéressant à la botanique ou encore à la musique. Il y mourut le 8 mai 1873. Une logique associationniste Mill professe en logique un associationnisme, hérité de Hume et de l'empirisme du XVIIIe siècle, fondé sur la réalité du monde extérieur et celle des esprits : la logique ne doit plus être considérée comme une science de la conséquence formelle, mais en tant que science de la vérité. [...]
[...] La morale de Mill substitue à l'intérêt particulier l'intérêt général comme critère de l'action éthique : son principe directeur est la recherche du bonheur général ; ainsi peuvent être justifiés le dévouement à autrui et le sacrifice, susceptibles d'augmenter la somme totale de bonheur. Les Principes d'économie politique (1848) John Stuart Mill fut un adepte du libéralisme en économie qu'il exposa dans son principal ouvrage, les Principes d'économie politique, avec quelques-unes de leurs applications à la philosophie sociale (1848). Il s'y montre un continuateur et un propagateur de Ricardo, même si ses conceptions s'éloignent de celle de l'ami de son père sur plusieurs points. [...]
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