Dans quelles mesures les gains de productivité sont-ils à l’origine de la croissance ?

Thèmes abordés

Gains de productivité, croissance, progrès technique, mécanismes de croissance, investissement

Résumé du document

Dès le début du 19ème siècle, commence notamment en Europe et aux Etats-Unis, une longue phase d'industrialisation massive et de forte croissance économique. Appelée Révolution Industrielle, cette période modifia le coeur même du système industriel mondial. En agissant sur l'organisation du travail, elle a remodelé la structure productiviste des entreprises. Ainsi à l'instar de Frederick Taylor, l'entrepreneur va s'efforcer de rationaliser sa fonction de production en combinant au mieux les facteurs que sont le capital et le travail. De cette association qui se veut optimale, il en ressort une augmentation de la production à moindre coût, une hausse de la valeur ajoutée du produit, c'est-à-dire des gains de productivité. Ces derniers sont alors distribués au sein même de l'entreprise ou légitiment des effets sur l'accroissement de la consommation. On peut alors se demander si les gains générés sont à l'origine de l'augmentation des richesses crées.

Extraits

[...] De plus selon Joseph Schumpeter le progrès technique est un facteur important de la croissance. Il est l'œuvre d'un entrepreneur qui prend des risques. Il contribue à la réalisation de gains de productivité qui entraînent de diverses manières la croissance. En effet de manière générale ils se traduisent par une hausse des rémunérations, une baisse du prix ou une augmentation des dividendes des actionnaires. Ils aboutissent ainsi tous à une hausse de la demande. Les gains de productivité sont à l'origine de la croissance par le progrès technique et la demande notamment. [...]

[...] L'organisation scientifique du travail est née. Elle ouvrira la voie au Fordisme, qui prône la déshumanisation du travail. En recherchant la meilleure combinaison du travail et du capital, Taylor favorise les gains de productivité. Ceux-ci peuvent être redistribués aux salariés (five dollar a day de Ford) ce qui générera de la croissance par la demande. Par ce système Henry Ford avait su inciter ses ouvriers à acheter leurs propres productions. Une idée judicieuse : une croissance autoalimentée dans un cercle vertueux. [...]

[...] L'Etat va employer plus de main d'œuvre, donc doper la consommation des ménages qui va entraîner une hausse de la consommation. Pour Keynes il faut soutenir les bons revenus pour qu'ils consomment davantage. Ainsi l'économie sera prise dans un cercle vertueux. L'environnement socio-culturel et l'investissement sont donc deux facteurs de croissance. Les différents agents économiques ont chacun un rôle afin de faciliter la création de richesse. On peut entre-autres distinguer un bon état d'esprit ou une capacité d'investissement ou d'innovation. [...]

[...] Cependant elle ne dépend pas uniquement de ces gains et d'autres facteurs entrent en ligne de compte. II. Les gains de productivité ne permettent pas d'expliquer entièrement le mécanisme de la croissance La croissance économique n'est rien d'autre que l'accroissement durable de la production de biens et de services d'un pays. Les facteurs de sa création sont multiples. Ils peuvent en effet dépendre de l'environnement socio-culturel de l'Etat, c'est-à-dire de l'accroissement de la population ou son état d'esprit face au profit, ou alors dépendre des investissements effectués. [...]

[...] Productivité ét croissancé Sujet : dans quelles mesures les gains de productivité sont-ils à l'origine de la croissance ? Dès le début du 19ème siècle, commence notamment en Europe et aux EtatsUnis, une longue phase d'industrialisation massive et de forte croissance économique. Appelée Révolution Industrielle, cette période modifia le cœur même du système industriel mondial. En agissant sur l'organisation du travail, elle a remodelé la structure productiviste des entreprises. Ainsi à l'instar de Frederick Taylor, l'entrepreneur va s'efforcer de rationaliser sa fonction de production en combinant au mieux les facteurs que sont le capital et le travail. [...]