La consommation sera liée à chaque individu qui va classer par ordre de préférence les biens disponibles en fonction de l'utilité qu'ils sont censé lui procurer, et il va chercher à maximiser cette utilité en fonction de son revenu. Une augmentation de revenu accroît la consommation sauf pour les produits dits inférieurs. Pour chaque bien désiré, le consommateur va révéler sur le marché une demande qui s'accroît avec son revenu et qui décroît quand le prix augmente. En principe, l'évolution de la demande est fonction inverse des prix (...)
[...] - Besoin de spéculation consistant à acquérir des biens pour les revendre avec une plus-value. - Besoin de placement pour obtenir des revenus issus de placement financiers ou immobiliers. L'épargne et sa structure évolue fortement en fonction des revenus, de la conjoncture et de la mentalité des personnes. Le taux d'épargne est un indicateur important du comportement des ménages dans les années 80. Dans ces années-là, les Français ont délaissé les placements traditionnels dans les banques pour se tourner vers la bourse et l'assurance-vie. [...]
[...] II) La fonction de consommation Pour Keynes, plus le revenu augmente, plus la part consommée diminue, et plus la part épargnée augmente. Ces constats sont à la base de la théorie du multiplicateur d'investissement qui fait qu'un investissement initial entraine dans l'économie, une distribution en cascade de revenu et de consommation qui fait que la consommation finale est toujours supérieure à l'investissement initial générant ainsi de la consommation économique. Cette approche a été nuancée par de nombreux constats : - L'effet de démonstration/imitation fait que lorsque le revenu augmente, la propension à consommer ne diminuera pas obligatoirement. [...]
[...] L'action de l'Etat et notamment l'influence d'une fiscalité favorable ou dissuasive sous certaines formes d'épargne peut modifier le comportement des consommations. Une notion plus récente doit être prise en compte, la capacité de financement, c'est la différence entre épargne et investissement car on considère aujourd'hui que les ménages disposent de plus en plus d'une autre ressource : l'endettement. La capacité de financement constitué de l'épargne à laquelle on ajoute le remboursement en capital des emprunts. Le dernier rôle de l'épargne est de financer l'économie en fournissant les capitaux nécessaires au financement de l'investissement. [...]
[...] Le consommateur dans la théorie micro-économique La consommation est d'abord un acte économique La consommation sera liée à chaque individu qui va classer par ordre de préférence les biens disponibles en fonction de l'utilité qu'ils sont censés lui procurer, et il va chercher à maximiser cette utilité en fonction de son revenu. Une augmentation de revenu accroît la consommation sauf pour les produits dits inférieurs. Pour chaque bien désiré, le consommateur va révéler sur le marché une demande qui s'accroît avec son revenu et qui décroît quand le prix augmente. En principe, l'évolution de la demande est fonction inverse des prix. Cependant, une réaction contraire peut se produire et peut entrainer un accroissement de la demande liée à des effets d'ostentation. Un prix trop bas peut dévaloriser un produit. [...]
[...] Les coûts sont trop élevés pour que la production puisse être rentable au niveau d'une appartenance non-privée et la consommation de tels biens ne peut se diviser, elle est collective. Comme le marché ne peut satisfaire à ce type de besoin, c'est l'Etat qui prend en charge par le biais de l'impôt, ces biens collectifs. Cette consommation est dite non-marchante car elle n'est pas vendue à un prix de marché au consommateur. Ces consommations se sont fortement accrues depuis le début des années 80, expliquant ainsi l'augmentation très forte des prélèvements obligatoires. IV) L'épargne Elle est définie comme la part du revenu non consacrée à la consommation. [...]
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