Marx, Bourdieu, et les classes sociales

Résumé du document

Il existe principalement deux méthodes différentes pour analyser une société : l'étude en termes de stratification sociale et celle en termes de classes sociales. La première considère que la société est divisée en plusieurs groupes différents ayant chacun des critères variables mais n'étant pas forcément en conflit mutuel (...)

Extraits

[...] Les individus de la bourgeoisie possèdent tous leurs moyens divers de production et sont conscients d'appartenir a ce groupe favorisé, tandis que ceux appartenant au groupe des ‘travailleurs', c'est-à-dire le prolétariat, savent qu'ils représentent le groupe le plus nombreux et sont conscients du fait qu'ils sont exploités. Par ailleurs, Marx suppose que les classes sociales sont des groupes à part entière et visibles qui devraient se distinguer les uns des autres étant a la fois en opposition, mais également liés par le mode de production. L'analyse de Pierre Bourdieu de la société capitaliste n'est pas très différente de celle de Marx. [...]

[...] Contrairement à l'analyse de Karl Marx de la société capitaliste, Bourdieu sépare les différentes classes selon deux critères : le capital économique et culturel. Il suppose que le groupe dominant comprend les individus étant les plus cultivés et les plus favorisés, tandis que le groupe des dominés représenterait les individus ayant un capital culturel et économique moyen ou faible. Nous pouvons donc désormais affirmer que les approches de Karl Marx et de Pierre Bourdieu relèvent d'une analyse en termes de classes sociales puisque tous deux considèrent la société comme un tout indissociable et non comme une somme d'individus. [...]

[...] Synthèse d'Economie Sujet : Montrer que les approches de Marx et de Bourdieu relèvent d'une analyse en termes de classes sociales. Il existe principalement deux méthodes différentes pour analyser une société : l'étude en termes de stratification sociale et celle en termes de classes sociales. La première considère que la société est divisée en plusieurs groupes différents ayant chacun des critères variables mais n'étant pas forcément en conflit mutuel. La seconde approche, suppose que la société est séparée en plusieurs parties, toutes en oppositions et en luttes les unes contre les autres. [...]