Les marchés ne sont pas tous parfaits. En existe-t-il un seul qui va revenir à l'équilibre ?
Cette interrogation est décomposable en trois questions :
1. Question technique : est-ce possible d'avoir un équilibre simultané sur tous les marchés?
2. Question de procédure : y a-t-il alors un mécanisme, des forces de marché (prix?) qui permettent d'aller vers cet équilibre?
3. Si oui, cet équilibre général fournit-il une allocation optimale au sens de Pareto ?
Étudions pour cela le marché du travail, le plus fréquemment en déséquilibre.
[...] C'est donc probablement un déséquilibre. Il y a peut-être l'équilibre, mais on ne connaît pas la procédure pour arriver la procédure. C'est plutôt un théorème d'inexistence du marché. A 2.8 Le théorème de Sonnenschein-Mantel-Debreu Hypothèse de substituabilité brute. Il faut que le prix diminue la demande, selon l'hypothèse habituelle. Pour que ça marche sur les courbes de demande, il faut que la demande nette augmente quand le prix baisse, que l'offre nette diminue quand le prix baisse : cela permet d'arriver à l'équilibre. [...]
[...] En partant d'un point quelconque de répartition je trouve un équilibre parétien. Si je passe à travers tous les optima parétiens possibles, j'obtiens une courbe verte qui prend en compte toutes les dotations initiales. C'est la courbe des contrats : c'est sur elle que se situe le contrat d'arrivée. Ce sont les contrats qui vont se conclure entre les deux individus, donc l'ensemble des points les plus avantageux pour les deux parties. Je vais transposer ce graphique au monde des producteurs. [...]
[...] Selon Keynes le salaire ne peut pas vraiment baisser, donc ce n'est pas possible. La résistance des salariés à la baisse nominale est forte, même si le salaire réel baisse parfois (inflation). La conséquence est considérable sur le déséquilibre du marché du travail. Tant qu'on est dans la partie plate de la courbe (c'est le plus souvent le cas), il n'y a pas d'ajustement par les prix : on voit bien qu'il ne change pas quel que soit le point d'intersection. Ces deux approches (classique et keynésienne) sont donc complètement différentes. [...]
[...] Cela donne l'équilibre paréto-optimal. Ce point nous permet de construire toutes les boites d'Edgeworth. On a le bien 1 et le bien on a la FPP qui découle du graphique précédent, pour une production donnée de biens 1 et 2 on a une boîte d'Edgeworth qui peut se construire à l'intérieur. Pour cette production, on a les contrats possibles entre les producteurs, ou entre les consommateurs. La courbe des contrats des producteurs est la FPP. Les deux axes et les pointillés forment une boîte d'Edgeworth. [...]
[...] Sur ces 2 biens, on prend un 2e individu qu'on met dans l'autre sens. On a une certaine quantité totale de bien 1 figurée par l'axe horizontal, la différence ou le reste est pour l'autre individu. A un point donné de cette boîte, on a la répartition des 2 biens pour les 2 individus. On rajoute les courbes d'indifférence du 2e individu. Imaginons que la dotation initiale, c'est le point W. On voit ce que A possède pour les 2 biens, et ce que B possède aussi (par déduction, c'est le reste). [...]
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