Pour Keynes, et contrairement à la pensée libérale, il n'existe pas de lien entre salaire et l'offre de travail. Pour les classiques, la flexibilité des salaires va permettre de rétablir l'équilibre sur le marché. Ils considèrent qu'en diminuant le salaire nominal et le salaire réel, le demande de travail va augmenter, étant donné que le coût d'embauche d'un salarié supplémentaire sera inférieur à la productivité marginale.
Keynes remet en cause cette théorie car pour lui une baisse des salaires peut avoir des conséquences néfastes sur la demande. En effet, en réduisant le pouvoir d'achat des ménages, la demande risque de diminuer aussi ; or comme c'est le niveau de demande qui détermine le niveau de production et donc le niveau d'emploi, ici les entrepreneurs n'auront pas besoin de main d'œuvre supplémentaire : on aura donc une baisse de la demande de travail. De plus, selon lui, les salaires nominaux n'ont aucune raison de diminuer, puisque la productivité marginale ne diminue pas. Pour Keynes, c'est la demande qui est à l'origine de l'offre.
[...] La demande effective et le marché du travail. Pour Keynes, la demande effective, c'est-à-dire telle qu'elle est anticipée par les entrepreneurs, détermine le niveau de production et donc le niveau d'emploi. En effet, si l'entrepreneur estime que la demande (effective) sera forte, il sait qu'il pourra produire d'avantage, et pour cela il aura besoin de plus de main d'œuvre. C'est pourquoi Keynes préconise une intervention de l'Etat pour stimuler l'investissement et donc la demande en cas de déséquilibre sur le marché du travail. [...]
[...] KEYNES Existe-t-il un lien entre salaire et offre de travail ? Pour Keynes, et contrairement à la pensée libérale, il n'existe pas de lien entre salaire et l'offre de travail. Pour les classiques, la flexibilité des salaires va permettre de rétablir l'équilibre sur le marché. Ils considèrent qu'en diminuant le salaire nominal et le salaire réel, le demande de travail va augmenter, étant donné que le coût d'embauche d'un salarié supplémentaire sera inférieur à la productivité marginale. Keynes remet en cause cette théorie car pour lui une baisse des salaires peut avoir des conséquences néfastes sur la demande. [...]
[...] La théorie keynésienne aujourd'hui. La théorie keynésienne fonctionne dans une économie fermée, actuellement avec la mondialisation, on semble favoriser la pensée libérale. Cela a été démontré lors de la politique de relance mise en place en 1981 par F. Miterrand et qui a aboutit à un échec étant donné que les français ont choisi de consommer d'avantage avec les pays étrangers. Cependant, on constate également que la hausse des coûts salariaux au Japon n'a pas entrainée de hausse du chômage, ce qui remet en cause l'idée libérale selon laquelle un manque de flexibilité et coûts salariaux importants seraient source de chômage. [...]
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