Synthèse d'Economie (niveau Bac +3) traitant le sujet des vertus et limites de la libre concurrence.
[...] D'après l'Ecole de l'offre, la concurrence ne tue pas la concurrence . La théorie des marchés contestables (Baumol, Panzar, Willing) considère que l'intensité concurrentielle d'une marché n'est pas fonction du nombre de concurrents effectifs mais dépend du nombre de concurrents potentiels. Cette théorie justifie les politiques de déréglementation des marchés visant à éliminer les barrières à l'entrée. Les administrations Clinton et Bush se sont ainsi inspirées conjointement des apports de l'Ecole de Chicago et de l'Ecole structuraliste afin de définir les axes de la politiques de la concurrence. [...]
[...] La libéralisation des services publics au sein de l'UE témoigne des vertus escomptés de la libre concurrence. Toutefois le bilan de l'ouverture des services de réseau est mitigé. En effet, les analyses montrent que cela coûte tout d'abord. Ainsi, le recours à la concurrence s'est accompagné de coûts cachés, souvent sous-évalués (coût de l'encadrement et de la surveillance de la concurrence, coûts liés aux doublons, coûts d'échange d'information entre toutes les nouvelles entreprises opérant sur le marché de l'ancien monopoleur De plus, la libéralisation des marchés n'entraînent pas systématiquement une baisse durable des prix et on observe une formation d'oligopoles privés nationaux à la place des anciens monopoles publics et ce avec les risques d'entente sur les prix ou de vente à perte. [...]
[...] En Europe, la Commission européenne surveille les mouvements de concentration et le respect des principes de la libre concurrence sur les marchés européens. B). L'Etat doit intervenir pour lutter contre les échecs de marché Il existe deux types d'échec de marché : les effets externes et les biens collectifs. Les premiers, qu'ils soient positifs ou négatifs, sont imputables à l'imperfection des droits de propriété et ne permettent pas aux marchés d'assurer une allocation optimale des ressources et justifie l'intervention de l'Etat. [...]
[...] La primauté du marché : les vertus de la concurrence Les vertus de la CPP est une forme théorique de marché sur laquelle s'appuie la mise en évidence des vertus de la libre concurrence. Ainsi pour qu'il y ait libre concurrence conditions sont nécessaires : la libre entrée, l'homogénéité, l'atomicité, la transparence et la libre sortie. L'existence de marché de CPP est une condition de l'obtention d'un optimum de Pareto défini comme une situation d'allocation optimale des facteurs de production. [...]
[...] Les vertus et limites de la libre concurrence ? La construction économique de l'Europe repose sur les vertus escomptées de l'intensification de la concurrence au sein de la zone européenne. Cette plus forte concurrence doit permettre une meilleure allocation des ressources productives, source d'une croissance économique renforcée. La libre concurrence doit conduire à une situation de concurrence pure et parfaite (CPP). Marché théorique de référence, la CPP, reposant sur les hypothèses d'atomicité du marché, d'information parfaite, d'homogénéité des produits, de libre entrée et libre sortie des facteurs de production, permet une allocation optimale des ressources. [...]
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