De Keynes à la nouvelle économie classique
[...] A la fin des années 70, les théories keynésiennes sont critiquées par les monétaristes et par un nouveau courant : la nouvelle macro économie classique qui reprend la critique de Friedman selon laquelle Keynes ne prend pas en compte les comportements microéconomiques qui peuvent contrecarrer les politiques économiques. Théorème de neutralité des politiques économiques : hypothèse de rationalité des agents économiques, une politique publique par les agents, dans ces conditions est inefficace. La nouvelle macro économie rejoint donc les libéraux sur le fait qu'il ne faut pas mettre en place de politiques économiques. Les crises sont liées à des chocs externes, politiques, technologiques, que l'économie subit. [...]
[...] L'agent tire alors les conséquences de son erreur et cherche à mieux s'informer. Progression de la connaissance des agents , mémoire des agents. Cette idée d'anticipation rationnelle est un acquis de la nouvelle économie moderne. II Qu'est ce que la nouvelle macro économie classique ? Base : l'économie est par nature équilibrée, équilibre au sens de WALRAS. Les prix sont flexibles et la monnaie est neutre. Ce système retourne naturellement à l'équilibre. Anticipations rationnelles des agents mais ces derniers ne sont pas nécessairement informés mais ils utilisent au mieux leur information. [...]
[...] L'Etat peut parfois intervenir par le biais de politiques discrétionnaires. Mais question de la cohérence temporelle car si l'Etat change de politique en cours de route, sa crédibilité est mis à mal. Crédibilité : donner un cadre stable aux prévisions des agents, tenir son engagement, disposer d'un régime de sanction. 4ème chapitre : Le renouveau keynésien Le modèle keynésien orthodoxe fait une synthèse du modèle ISLM. Depuis la fin des années 80, le nouveau mouvement keynésien veut apporter des réponses aux critiques qui ont été faites à ce modèle. [...]
[...] Comme l'Etat est basé sur la coercition, il ne peut pas être le garant d'un contrat social. Croyance ultime dans le marché, meilleure façon possible de gérer toutes les interactions humaines. III Impérialisme et théorie néoclassique A La théorie du capital humain A partir des années 60, le domaine de l'économie s'élargit à toutes les décisions humaines : suicide, justice, mariage . SCHULTZ et BECKER Le concept de capital humain est l'idée que les hommes dépensent pour eux de différentes manières, pas seulement dans un but de plaisir immédiat mais aussi pour se procurer des revenus futurs pécuniers ou non, espérance de revenu futur. [...]
[...] BECKER Idée que la fécondité est la fonction inverse du revenu. Investissement dans du capital humain, dans la formation, émigrer pour une formation meilleure, accepter un moins bon emploi mais avec formation . Tout ceci peut être considéré comme un investissement car il y a une notion de retour de capital. La théorie du capital humain est une théorie générale des décisions humaines qui peut s'étendre au mariage, au divorce La question de la formation, de l'éducation Dans les années 60, l'éducation est considérée comme une demande en biens d'éducation qui dépend des goûts, des revenus familiaux et du prix, c'est une fonction de consommation qui ne tient pas compte de la stratégie des parents et des enfants. [...]
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