La crise de 1929, crise de surproduction (ou de sous-consommation) généralisée, donne la possibilité à John Maynard Keynes (1883-1947), de s'opposer aux néoclassiques dans les années 30. L'analyse Keynésienne est une analyse en termes de circuits, qui s'attache à montrer que l'agrégation des comportements microéconomiques ne détermine pas un équilibre de plein-emploi
[...] Le plein-emploi n'est pas systématiquement atteint : Les entreprises ajustent le niveau de la production aux sollicitations de la demande effective, et le niveau de la production détermine, à court terme, le niveau d'emploi. Mais le niveau de la production atteint ne correspond pas obligatoirement au niveau de plein-emploi. Un chômage involontaire est possible. La préférence pour la liquidité La trappe à liquidités : L'épargne se divise en deux parties. La première est de l'épargne qui se transforme en investissement, composante de la demande. [...]
[...] L'égalité entre l'épargne et l'investissement n'est réalisée qu'ex-post. De ce fait, une crise de surproduction relative, due à l'insuffisance de la demande, se produit, et on s'écarte du plein-emploi. Si l'on n'intervient pas, la situation normale est celle d'un déséquilibre, ou équilibre de sous-emploi. Relancer la demande effective Augmenter la demande de consommation : Il faut accroître le niveau de consommation en augmentant les bas revenus dont la propension à consommer est la plus forte. Il faut accroître le niveau de consommation grâce à la mise en place d'une protection sociale qui permet de réduire le plus possible les encaisses de précaution . [...]
[...] Un effet multiplicateur, appelé multiplicateur Keynésien, amplifie la relance. L'accroissement initial de l'investissement (public ou privé) provoque un accroissement plus que proportionnel du revenu et donc de la production. Plus la propension à consommer est forte et plus l'effet du multiplicateur est important. Conclusion La politique du New Deal, menée aux Etats-Unis en 1933, est antérieure à l'achèvement en 1936 de la théorie Keynésienne ; elle est pourtant conforme à certains de ces principes. C'est surtout après la Seconde Guerre Mondiale que les politiques économiques Keynésiennes se généralisent. [...]
[...] La deuxième tombe dans la trappe à liquidités et n'alimente pas la demande (à plus ou moins long terme). C'est la raison pour laquelle le niveau de la demande effective peut être insuffisant pour atteindre l'équilibre de plein emploi. L'existence de la trappe à liquidités s'explique par le fait que la monnaie n'est pas neutre (elle n'est pas un voile) et peut être préférée pour elle- même. Les trois motifs de la préférence pour la liquidité : Les encaisses de transaction qui sont constituées ne sont pas néfastes, puisqu'elles donnent lieu à des dépenses de consommation à court terme. [...]
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