Le prix est ce qu'Adam Smith nommait « valeur d'échange », par opposition avec la « valeur d'usage » qui définissait davantage le degré d'utilité d'un objet donné. Le prix correspond au montant qui doit être donné en échange d'un bien ou d'un service.
On distingue différentes formes de prix. Parmi les principales, le prix relatif mesure le rapport entre les prix de deux ou plusieurs biens et le prix absolu est l'expression monétaire de la valeur d'échange d'une unité d'un bien. Nous nous intéresserons ici particulièrement au prix dans son sens le plus usuel et général, à savoir, le prix absolu (prix de détail) ainsi qu'à un prix un peu plus particulier, celui du travail –le salaire.
La flexibilité est à double tranchant : on peut avoir une flexibilité vers le haut –l'inflation- et une flexibilité vers le bas –la déflation.
S'interroger sur le degré de flexibilité des prix, c'est se demander quels sont les facteurs de rigidité qui interviennent sur les prix.
Ainsi, nous verrons dans une première partie que la fluctuation des prix est au cœur du modèle classique du marché ; dans une deuxième partie, nous verrons que cependant, un certain nombre de frictions et de rigidités font que la flexibilité des prix est très restreinte.
[...] Comment obtient-on un prix ? 2. C'est la flexibilité des prix qui permet le fonctionnement de la loi de l'offre et de la demande II/ POURTANT, L'APPROCHE KEYNESIENNE MET EN LUMIERE DIFFERENTS FACTEURS QUI, EN REALITE, PARTICIPENT A LA VISCOSITE DES PRIX A COURT TERME 1. L'intervention de certains acteurs sur le marché limite la flexibilité des prix à la hausse comme à la baisse 2. Des stratégies des entreprises résulte une rigidité des prix à la baisse à court terme Bibliographie Dictionnaire d'économie et des faits économiques et sociaux contemporains, C. [...]
[...] L'approche keynésienne permet de nuancer cette vision : les prix sont assez peu flexibles à court terme, mais sur le long terme, leur flexibilité et leurs ajustements ne sont pas exclus. L'intervention de multiples acteurs (l'Etat, les syndicats) ainsi que les stratégies propres aux entreprises mettent en place des rigidités à la hausse comme à la baisse. Le champ de flexibilité des prix est donc restreint. L'ANALYSE ECONOMIQUE CLASSIQUE FAIT DE LA FLEXIBILITE DU PRIX LE PIVOT DU MECANISME DU MARCHE CONCURENTIEL 1. [...]
[...] Macroéconomie, Jacques Généreux, Hachette Supérieur, 4ème édition Principes d'économie moderne, Joseph E. Stiglitz & Carl E. Walsh, De Boeck, 2ème édition La pensée économique, Mark Blaug, Economica, 5ème édition, 1996. [...]
[...] On augmente les prix donc l'offre augmente et la demande tend à diminuer ( équilibre O=D également atteint. La flexibilité des prix est un des postulats fondamentaux de la théorie néoclassique du marché. Théoriquement, cette flexibilité des prix semble n'avoir aucune limite. II/ POURTANT, L'APPROCHE KEYNESIENNE MET EN LUMIERE LES DIFFERENTS FACTEURS QUI, EN REALITE, PARTICIPENT A LA VISCOSITE DES PRIX A COURT TERME 1. En réalité, l'intervention de certains acteurs sur le marché concourt à la rigidité des prix. [...]
[...] Comment obtient-on un prix ? Prix et valeurs marginales : ce n'est pas l'utilité totale qui fait la valeur d'échange d'un bien mais son utilité marginale (cf. le paradoxe de Smith sur l'eau et le diamant). Prix et coûts : Prix de revient (encore appelé coût de revient correspond à l'ensemble des dépenses de toute sorte qui ont permis la production et la commercialisation d'un produit. Ainsi, en toute logique, lorsque les coûts de production augmentent à cause par exemple d'un accroissement du prix des matières premières (pétrole), on s'attend à ce que les producteurs répercutent ces hausses sur le prix de détail. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture