Suite à la crise de 1929, le président américain Roosevelt avait essayé de relancer l'économie en appliquant une politique de grands travaux : le New Deal. Il s'était inspiré de la vision interventionniste de Keynes. En lançant d'importantes commandes, le président espérait relancer l'économie et sortir d'une phase de dépression.
Dans l'exemple précédent, l'investissement de l'Etat a permis de nouveau la croissance économique. L'investissement est un flux qui augmente le stock de capital fixe et qui remplace le capital usé physiquement ou par obsolescence. La croissance économique est l'augmentation soutenue de la production d'un pays pendant une assez longue durée (...)
[...] Deuxièmement, l'investissement agit sur la demande et génère de la croissance économique. Cela correspond à la politique keynésienne. Keynes explique que lorsqu'il y a un investissement initial, celui-ci va se répercuter de façon plus que proportionnelle dans l'activité économique : c'est l'effet multiplication ou le multiplicateur keynésien. C'est ce est expliqué dans le document 1. Le multiplicateur keynésien est un effet mécanique, à chaque investissement, d'autres investissements suivent. Keynes avait formulé son propre indicateur pour calculer le multiplicateur keynésien ; la formule est ou C est la propension à consommer. [...]
[...] Ce qui prouve l'importance des en TIC sur la croissance économique. En second lieu, l'investissement peut générer de l'innovation mais il faut qu'un entrepreneur individuel prenne le risque de produire une découverte pour la commercialiser. Le fait de faire de la recherche n'induit pas forcément une découverte et une découverte ne veut pas dire une innovation. En effet toutes les découvertes ne seront pas forcément rentables pour une entreprise. Prenons l'exemple de l'espace (dans les années 90) ; un entrepreneur individuel avait découvert une nouvelle forme de voiture : le monospace, mais aucune entreprise automobile n'a voulu prendre le risque de le commercialiser. [...]
[...] Premièrement, l'investissement agit sur l'offre et permet la croissance économique. C'est donc la vision néoclassique ou la théorie de l'offre. Jean Baptiste Say avait travaillé sur le sujet et avait conclu que l'offre crée sa propre demande. En effet, lorsqu entreprise vend un bien ou un service, elle reçoit en échange une contrepartie monétaire. L'entreprise possède alors une certaine somme d'argent qu'elle va elle-même pouvoir utiliser. L'entreprise va pouvoir acheter de nouvelles machines, des produits, L'offre crée sa propre demande, tout cela peut se résumer par une phrase de Say : c'est la production qui ouvre des débouchés aux produits Cette théorie fut réhabilitée par Gilder et Laffer. [...]
[...] Tout d'abord nous allons voir qu'en théorie l'innovation par l'investissement permet la croissance économique. En premier lieu, les grappes d'innovation de Schumpeter favorisent la croissance. En effet grâce à l'investissement, des entrepreneurs individuels cherchent et découvrent des choses : c'est ce que l'on appelle l'innovation (application réussie d'une découverte dans le domaine commercial et économique). L'innovation va être commercialisée et vendue, il y aura alors beaucoup plus d'investissements pour fabriquer en grande quantité ce produit, générant ainsi de la croissance et cela jusqu'à ce que la demande diminue. [...]
[...] Tout d'abord, on peut voir que l'innovation a une part importante dans la croissance économique. Comme nous le montre le document l'investissement très élevé en NTIC (nouvelles technologiques de l'information et de la communication) a permis de soutenir la croissance américaine dans les années 1990-2000. L'investissement permet d'accroître la productivité globale des facteurs travail et capital car il permet de prendre en compte le progrès technique. On le voit aussi dans le document 3. Celui-ci compare l'investissement dans les technologies de l'information et de la communication. [...]
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