L'Union européenne semble actuellement entrer dans une période de doutes et de troubles, période due à un ralentissement de l'économie européenne. L'inflation dans cette zone augmente de jour en jour, et la conjoncture internationale, notamment avec la crise des subprimes aux États-Unis, n'améliore pas la situation. La confiance des ménages comme des investisseurs, européens ou étrangers, baisse également. Or une baisse des investissements pourrait être synonyme de baisse d'activité économique, donc de dépression.
[...] Mais ces facteurs n'expliquent que 40 à 50% de la croissance. Résidu ? différencier la croissance extensive, qui repose sur une hausse des quantités de facteurs, de la croissance intensive, qui repose sur des gains de productivité qui sont le fruit du progrès technique. C'est surtout l'amélioration de ces facteurs, par les innovations, qui permet une augmentation plus forte de la croissance. D'autres moyens découlant indirectement l'investissement permettent la croissance. Progrès technique, dont l'apport s'explique par les gains de productivité, eux-mêmes permis par l'investissement. [...]
[...] Investissement et croissance L'Union européenne semble actuellement entrer dans une période de doutes et de troubles, période due à un ralentissement de l'économie européenne. En effet, selon les dernières prévisions de la Commission européenne, la croissance des quinze pays de l'eurozone sera encore en difficulté cette année, et met les Etats en garde contre une mauvaise gestion. L'inflation dans cette zone augmente de jour en jour, et la conjoncture internationale, notamment avec la crise des subprimes aux Etats- Unis, n'améliore pas la situation. [...]
[...] L'investissement apparaît donc comme essentiel pour la croissance, permettant directement l'augmentation de la production, mais également de manière indirecte, ayant un impact sur le progrès technique et entraînant donc des gains de productivité. D'autres facteurs de croissance existent, notamment le rôle important de la demande et la mondialisation. Cependant, si le lien entre investissement et croissance est avéré, les effets de l'investissement ne sont pas toujours probants, et il peut créer une certaine instabilité. La croissance s'inscrit dans un mouvement d'investissement, mais celle-ci s'accompagne de nombreuses transformations sociales, culturelles et politiques, principalement le changement social et le développement. Toutefois, toute croissance n'est pas synonyme de développement et donc de bien-être des populations. [...]
[...] L'investissement n'engendre pas forcément la croissance. Les premiers pays à avoir bénéficié d'une croissance importante = lors de la révolution industrielle. Des pays ont connu une croissance industrielle tardive : favorisée par des évolutions politiques et économiques. Pour certains : pas de croissance = pas d'industrie et vivent toujours dans des sociétés traditionnelles. Les écarts entre les différentes régions du monde datent de la révolution industrielle. Pays en voie de développement : investissements démographiques, consacrés à des infrastructures d'accueil de la population nouvelle.=> forte croissance démographique investissements lourds effet final : maintenir le niveau de vie, ne parvient pas à l'améliorer. [...]
[...] Augmentation de la compétitivité dans le système mondial pour les pays y participant. Importance de facteurs structurels : compétitivité-prix, compétitivité hors prix, réseaux commerciaux. = principaux facteurs de la croissance d'un pays. Libéralisation des échanges après la 2ème Guerre mondiale : 1947 GATT + deuxième mondialisation après le second choc pétrolier. Mais la mondialisation est surtout bénéfique pour les pays développés (notamment la Triade), qui se trouvent à la tête de grandes firmes transnationales (investissements importants, délocalisations pour satisfaire la compétitivité). L'investissement, par son action sur l'offre, permet la croissance. [...]
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