Investissement - Croissance - Formation Brute de capital Fixe - Théories de la croissance endogène - Modèle de Solow - Oscillateur - Multiplicateur - Accélérateur - Samuelson - Capital Humain
La croissance est l'augmentation dans le temps du produit intérieur brut (PIB) d'une nation. L'investissement est l'opération qui permet de renouveler et d'accroitre le capital d'une économie. C'est l'une des quatre composantes du PIB (avec la consommation, les dépenses publiques, les exportations et l'investissement). La comptabilité nationale a substitué au terme d'investissement celui de Formation Brute de Capital Fixe (FBCF), qui constitue « la valeur des acquisitions par les producteurs résidents d'actifs fixes corporels et incorporels ».
Quel est le rôle joué par l'investissement dans le processus de croissance? Celui-ci intervient à deux niveaux : En tant qu'élément constitutif de la demande globale, l'investissement constitue une source de croissance à court terme, même si cette dernière est intrinsèquement instable. (I) A long terme en revanche, l'influence de l'investissement est moins équivoque : elle permet de renouveler et d'améliorer la productivité du stock de capital, justifiant ainsi des politiques du gouvernement en faveur de l'investissement (II).
[...] Or les financements de long terme sont de plus en plus rares, l'appétit des investisseurs pour des titres sécurisés de court terme s'étant développé. La France ne dispose pas de fonds souverains importants ni de fonds de pension capables de faire cet effort et ne peut pas suffisamment accompagner les investisseurs des pays émergents dans une telle démarche par du cofinancement. * * * L'investissement joue donc, à court terme comme à long terme, un rôle central dans le phénomène de croissance. [...]
[...] Ils prouvent également que les fluctuations de l'investissement sont plus marquées que celles de la demande globale. Il en résulte qu'une chute même modérée de la consommation finale, donnant lieu à une réduction plus que proportionnelle de l'investissement, peut occasionner un effondrement de la demande globale et générer une crise de surproduction. Dans une perspective keynésienne, les brusques changements de l'investissement conduisent à des fluctuations conjoncturelles excessives. Dans un article publié en 1939, Samuelson montre que l'interaction entre l'effet « multiplicateur » et l'effet « accélérateur » peut déboucher sur une forte instabilité conjoncturelle, dans le modèle de l'« oscillateur ». [...]
[...] En développant un cadre d'analyse fondé sur des observations empiriques, il a contribué à poser les bases des débats sur les rapports entretenus entre croissance, accumulation du capital, investissement, et progrès technique. L'ouvrage a néanmoins souvent été critiqué en raison de la faiblesse théorique du lien de causalité qu'il établit entre investissement et croissance. La croissance est l'augmentation dans le temps du produit intérieur brut (PIB) d'une nation. L'investissement est l'opération qui permet de renouveler et d'accroitre le capital d'une économie. C'est l'une des quatre composantes du PIB (avec la consommation, les dépenses publiques, les exportations et l'investissement). [...]
[...] Toutefois, il existe un optimum de production au-delà duquel un investissement supplémentaire entraînera une destruction de valeur. Le problème de cette analyse est qu'elle repose sur une distinction très artificielle entre investissement et innovation. En effet, il apparait que la plupart des innovations technologiques sont liées aux décisions d'investissement des acteurs économiques qui souhaitent accroitre leu capital. Les théories de la croissance endogènes se sont appliquées à reconsidérer le progrès technique comme une externalité positive de l'investissement (Romer, 1986). Elles permettent de formaliser la relation à entre investissement et croissance en longue période. [...]
[...] L'augmentation de la demande globale par l'investissement exerce donc un effet multiplicateur sur le niveau d'activité de l'économie. L'efficacité de ce multiplicateur repose néanmoins sur la vérification de deux hypothèses : l'économie doit être fermée (de sorte à ce que le surcroit de demande ne puisse pas être satisfait par des importations supplémentaires), et des ressources de mains d'œuvre inemployées doivent être disponibles (sans quoi une augmentation de la demande se traduira simplement par une hausse des prix). L'investissement influence la croissance via l'effet multiplicateur. Symétriquement, la croissance encourage la croissance grâce à l'effet accélérateur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture