Initiation aux grands courants de la pensée économique

Thèmes abordés

Grands courants de la pensée économique, courant classique, pères fondateurs, courant néo-classique, pensée néoclassique

Résumé du document

1ère règle : le marché est un lieu réel ou fictif où s'échangent une offre et une demande. Le point d'équilibre appartient à une fourchette d'équilibre. L'Etat ne doit pas intervenir mais il faut veiller à ce qu'il y ait de la concurrence.
2ème règle : La « main invisible » d'Adam Smith : l'intérêt général est un produit de la multitude des intérêts individuels exprimés librement sur le marché.

Extraits

[...] Il n'a aucune légitimité à définir et à imposer l'intérêt général aux individus sur le plan économique et le plan social. Il exerce les pouvoirs régaliens : Justice, Police, Défense nationale, Emission de monnaie. L'Etat-gendarme est donc le gardien du respect des libertés individuelles et économiques II. Le courant néo-classique et son actualité Les néo-classique/marginaliste fondent au XIXème siècle un courant de pensée dont sont issus des économistes contemporains appelés les nouveaux libéraux. Ils puisent leur source dans la pensée classique et s'attachent à combattre le marxisme. A. [...]

[...] La libre fixation des prix permet en permanence la réalisation de l'optimum économique. Les 5 conditions de la CPP (Concurrence Pure et Parfaite) CONDITIONS Atomicité Homogénéité Fluidité Transparence Mobilité des facteurs C. CARACTERISTIQUES Les participants sont suffisamment nombreux pour qu'aucune n'atteigne un poids lui permettant d'influencer l'offre ou la demande. Le prix s'impose à chacun sans qu'il puisse le modifier. Les produits sont semblables, seul leur prix peut donc les différencier. A prix égal, ni la marque, ni les différences techniques ou d'aspect ne peuvent conduire à préférer l'un d'entres-eux. [...]

[...] Le courant classique A. - Les pères fondateurs Adam Smith (18ème siècle) David Ricardo (18ème 19ème siècle) J.B. Say (18ème 19ème siècle) Robert Malthus (18ème 19ème siècle) John Stuart Mill (19ème siècle) Ces auteurs ont des convictions communes sur le rôle de l'individu, l'efficacité du marché, le rôle de l'Etat. B. La primauté de l'individu L'individu est rationnel, il est capable de faire des choix. Il n'est donc pas pertinent que l'Etat vienne interférer dans les choix individuels. C. La supériorité de l'économie de marché ère 1 règle : le marché est un lieu réel ou fictif où s'échangent une offre et une demande. [...]

[...] Travail et capital peuvent se déplacer d'une activité à une autre dés qu'apparaît une différence de rentabilité ou de salaire. L'actualité de la pensée néoclassique Depuis le début des années 70, le courant libéral a connu de nouveaux développements, dont les plus connus sont : - Le courant monétariste (M. Friedman) dénie toute efficacité à moyen terme aux interventions de l'Etat, notamment en matière monétaire - L'économie de l'offre, popularisée par la courbe d'Arthur Laffer, montre les conséquences néfastes de prélèvements obligatoires trop élevés sur l'activité économique : démotivation des agents économiques, baisse de l'esprit d'entreprise . [...]