Dans une première partie, nous verrons de la genèse ou la courbe de Philipps à la fin des années soixante, la thèse des keynésiens. Nous étudierons cette courbe dans différents pays. Dans une deuxième partie, nous verrons l'évolution de la courbe de Phillips du début des années soixante-dix à nos jours. La thèse de Milton Friedman et des monétaristes servira de support à notre étude.
[...] En 2006, le taux de chômage ne cesse de baisser. L'inflation est un déséquilibre économique où l'augmentation des prix des biens et des services, est forte. Les types d'inflation sont nombreux, c'est un phénomène pluriel, on distingue trois types d'explication : l'inflation monétaire trouve son origine dans l'émission excessive de monnaie ; l'inflation par la demande, une forte demande entraîne une raréfaction des produits d'où une augmentation de leurs prix pour la ralentir et l'inflation par les coûts, les entrepreneurs pour maintenir leurs profits doivent si les coûts s'accroissent, augmenter les prix. [...]
[...] Réf : Economie, JP Gourlaouen, Dictionnaire d'économie, Echaudemaison En 1958, l'économiste Phillips établissait, à partir de données empiriques sur le Royaume-Uni entre 1861 et 1957, une courbe montrant l'existence d'une relation inverse entre l'augmentation du salaire nominal et le taux de chômage. Le taux d'inflation remplaça le salaire. La politique d'inspiration keynésienne utilisa fortement la courbe de Phillips pour réguler l'économie. Une politique de relance permet de diminuer le nombre de chômeurs mais accroît dans un même temps le niveau de l'inflation. [...]
[...] quelles sont les conséquences de son interprétation par la classe politique ? Cette courbe est-elle toujours d'actualité ? Dans les années soixante, les thèses keynésiennes sont prépondérantes, les dépenses étatiques peuvent provoquer la relance privée, les autorités jouent sur les instruments de la politique monétaire et budgétaire pour freiner l'accroissement du chômage. Les politiques sont dits (souligné par le correcteur ) de stop and go Dans les années soixante-dix, la courbe de Philipps se modifie et les thèses des monétaristes apparaissent, les deux phénomènes deviennent cumulatifs. [...]
[...] Un chômage faible entraîne une demande de travail forte, la concurrence entre les employeurs pousse les salaires à la hausse. Une demande de travail faible provoque une mauvaise position pour les salariés La politique économique adoptée. Les gouvernements s'appuient sur les idées développées par les keynésiens, une réduction du chômage entraîne une accélération des salaires nominaux et une augmentation de l'inflation. Obtenir la désinflation, c'est accepter une croissance moindre et surtout une augmentation du chômage. Politique de stop and go, politique de régulation conjoncturelle. [...]
[...] Dans les années quatre-vingt, la politique de désinflation compétitive fut associée à une forte poussée du chômage. L'étude empirique des courbes de divers pays industriels montre l'instabilité de la courbe de Phillips. La thèse des monétaristes et de Milton Friedman en particulier, essaie d'expliquer cette instabilité. Les monétaristes prennent en compte l'ouverture de l'économie sur le reste du monde et les anticipations inflationnistes. Quand les agents économiques constatent que le taux d'inflation anticipé est inférieur au taux d'inflation effectif, ils modifient le taux anticipé à la hausse, si bien que la courbe de Phillips se déplace vers le haut et nous retrouvons le même taux de chômage qui est égal au taux de chômage naturel. [...]
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